Museum eut à peine dormi cette nuit là. Ce fut trop d'informations, trop d'émotions en une seule journée. Sa sœur qui réapparaissait après tout ce temps.
La découverte du véritable meurtrier. Charles Lewis.
Et pour couronner le tout. Nara Otolomi n'était plus Nara Otolomi mais Marina Vasquez. Une femme qui dont son apparence n'avait pas du tout l'air de ressembler à sa sœur.
Elle était élégante,soignée, mariée et très différente.
Museum ne parvint à trouver le sommeil. Et Lord John qui assurément préparait un coup.
Museum se leva de son lit. Elle était en sueur. Elle alla dans la salle de bain de son installation et se rinça le visage. Barth lui avait interdit de retourner sur le quai. Cela était dangereux maintenant qu'ils connaissaient tous la vérité.
Il l'a fit installer dans une auberge luxueuse en ville en attendant le Mariage.
Nara, elle , se cachait chez la modiste. Natalie avait accepté de l'héberger le temps que ces derniers trouvent comment tout révéler au grand Jour.Charles Lewis était rusé. Et il avait une longueur d'avance sur eux.
Museum était perdue , tourmentée et terrifiée.
Et la lettre qu'on lui fit parvenir n'améliorât pas son état.La lettre lui fut donnée en main propre par un valet qu'elle n'eut jamais vu auparavant.
Ce dernier ne dit rien et s'en alla aussitôt.Renoncez à votre Mariage ou Barth ne sera plus qu'un beau souvenir. Je vous laisse 3 jours. Votre temps est limité.
À la lecture d'une menace pareil, museum sentit sa respiration se couper. Elle se sentit si mal qu'elle perdit connaissance.
Elle ouvrit les yeux des minutes plus tard au dispensaire de Londres.
Une migraine terrible l'empêchait de parler. Elle se contenta de balayer la salle du regard de gauche à droite. Museum admira le plafond, le pot de fleur sur la petite table, madame Dorothy assise sur une vielle chaise bleue et Barth qui se tenait debout près d'elle à sa droite.
Il lui tenait la main inquiet et pensif.- J'étais si inquiet à votre sujet. Débuta t-il.
- Je suis navrée de vous avoir alerté. Dit elle en retirant sa main de la sienne.
- Que s'est t-il passé ? Posa Dorothy elle aussi le coeur agité.
Sa cerne du front était si levée que l'on ne pouvait ignorer son affection pour la petite.
- Ce n'était rien. Répondit la convalescente. Le choc dû à tout ce que j'ai découvert ces temps-ci. Voilà tout.
- Reposez vous. N'oubliez pas que dans quelques semaines vous serez mon épouse. J'ai hâte de pouvoir mieux prendre soin de vous.
Museum sentit son cœur se serrer.
Elle avait prit sa décision. Elle allait tout arrêter. Ce mariage ne valait pas la vie Barth.
Elle n'était pas égoïste au point de le laisser mourir par sa faute.
La lettre était clair.
Lord John lui ferait du mal si elle persistait.- À ce sujet...Je tiens à vous dire que...
Les mots ne sortaient pas.
- Je...Elle eut tant de mal à prononcer ces mots.
- J'annule notre accord...J'annule ce mariage.
Le visage de Barth s'assombrit aussitôt . Il ordonna à Dorothy de le laisser discuter avec sa promise.
Museum se redressa de son lit.
- Assurément vous êtes encore trop perturbée. Vous n'avez pas les idées claires. Se convint Barth
- Vous vous trompez Sir. Je n'ai jamais été autant lucide à ce sujet.
- Ne m'appelez pas sir! Appelez moi Barth. Cria t- il prit d'émotions. Appelez moi Barth reprit il d'un ton plus calme.
Elle le regardait perdre le contrôle et s'armait de courage pour reprendre son discours.
- Voyez vous...J'ai retrouvé ma sœur. C'est tout ce dont j'avais besoin. Nous partirons pour l'Espagne.
- Que voulez vous dire ? Je sais que vous avez accepté de m'épouser pour retrouver l'assassin de votre père. Mais je sais aussi que vous aimez passer du temps en ma compagnie.
Il s'approchait et tentait encore de comprendre cette décision absurde.
- Museum pourquoi revenir sur votre décision? Tout est déjà conclu. Si tante vous a menacé, vous pouvez me le dire. Avez vous revu Charles Lewis ? Vous poursuit -il? Dites le moi.!!!
Barth perdait ses moyens.
- Non! Je ne vous ai jamais apprécié voilà tout! Je vous ai utilisé pour avoir les informations dont j'avais besoin.
Je ne voudrais pas vous faire souffrir. Il est vrai que notre accord n'a jamais été questions d'amour...Cependant, vos sentiments à mon égard sont différents.- Les vôtres également.
- C'est en cela que vous avez tord. Mon indifférence n'a guère changé. Je vous ai berné dès le départ. Je désirais uniquement obtenir votre attention et votre respect afin de mieux vous contrôler.
Barth refusait d'y croire.
Cela lui paraissait impossible.
Mais museum s'acharnât tant à lui faire croire ces balivernes qu'il finit par s'y résoudre.Il soupira et tenta une dernière fois de la raisonner.
- Museum...Lança t-il d'un ton désespéré. Je ne peux réprimer la violence de la passion qui m'anime à votre sujet et comme vous l'avez si bien évoqué...mon affection est des plus sincères. Elle est bien réelle. Si jamais vous vous obliger à tenir des paroles aussi dure pour m'éloigner de vous...Revenez en arrière et dites le moi. Tout sera oublié. Mais si vous persistez...Si vous persistez...Alors plus rien ne pourra être sauvé.
- Je vous dis au revoir Sir. Cela est ma réponse. Répondit Museum qui resta ferme.
Barth quitta la Chambre sans se retourner et Museum éclata en sanglot la seconde qui suivit.
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La fille du quai.
Historical Fiction1848: Ère Victorienne. Dans une époque où les esclaves tentent de trouver une issue de liberté, Abiodun Otolomi, ancien esclave est dit mort noyé en pleine mer. Le chef d'équipage relate les faits prétextant un accident. Dévastée par la terrible n...