Chapitre 2

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Sullyvane

J'ai fini ma journée de travail, même si je suis simplement qu'une femme de ménage. Ça me permet de m'évader. En ce moment-même, je suis en route pour rentrer chez moi, mais je redoute vraiment de rentrer à cette maison.

J'ai peur de lui, de ce qu'il pourrait me faire cette fois-ci. J'ai fait de mon mieux pour terminer le ménage rapidement dans cet immense manoir, comme il me l'avait demandé.

J'aimerais m'échapper, m'éloigner de lui, de tout le monde, simplement partir quelque part où personne ne pourras me retrouver. Un endroit où je pourrais enfin être heureuse.

Mais le bonheur... Je ne l'ai plus connu depuis que je suis fiancée à Spencer. Vous pourriez me demander : "Pourquoi ne tu t'enfuis pas ?" J'y ai beaucoup réfléchi, mais je ne peux pas. Mes parents ne voudraient plus me parler, ils sont tout pour moi. Les quitter serait déchirant. Si je quitte Spencer, mes parents ne me parleront plus.

Spencer leur verse une somme d'argent considérable chaque fin de mois. Donc, si je pars, si je m'enfuis, il arrêtera de leur donner cet argent et mes parents ne me parleront plus après cela.

Mon père me l'a clairement fait comprendre lors de notre appel téléphonique, lorsque je l'ai supplié de m'aider. Il m'a dit :

"Sullyvane, ce n'est rien, ce n'est qu'un coup parmi tant d'autres. Fais le pour tes parents, ne sois pas égoïste. Tu sais, si tu t'en vas et que nous ne recevons plus cet argent, nous serons obligés de ne plus te parler. S'il te plaît, ma chérie, fais-le pour nous."

Ces mots ont brisé quelque chose en moi. Mon propre père, mon sang, ma chair, m'a trahie de cette façon pour de l'argent. Bien que je ressente une immense colère face à leur abandon en échange de richesse, je ne peux pas me permettre de perdre mes parents ainsi. Je les aime beaucoup trop. Je préfère continue de souffrir en silence, laissant mes larmes couler en silence.

J'atteins la porte et récupère les clés dissimulées sous le paillasson. Mes mains sont moites et tremblantes. Je prie silencieusement pour qu'il soit plongé dans son sommeil, je vous en prie, faites qu'il dorme. Que son repos me donne un instant de répit.

La porte se déverrouille et s'ouvre doucement dans un grincement qui me fait grimacer. J'ai du mal à respirer.

La maison est sombre. J'y entre lentement, refermant discrètement la porte derrière moi.

Sans faire de bruit, je me dirige vers le salon.

C'est à cet instant que je laisse échapper le souffle que j'ai retenu prisonnier dans mes poumons depuis mon arrivée dans cette maison, quand je réalise qu'il dort à l'étage. Un sentiment de soulagement s'empare de moi, sachant qu'il est momentanément hors de ma portée.

Je retire délicatement mes chaussures, sentant le besoin de libérer mes pieds oppressés. Je me débarrasse de mon pull qui, me tient terriblement chaud et entrave ma respiration. Je savoure la sensation de l'air frais sur ma peau, retrouvant peu à peu ma liberté de mouvement et mon confort.

J'enfile rapidement le T-shirt que j'avais laissé sur la table du salon ce matin. Son tissu doux et familier enveloppe mon corps, me procurant un léger réconfort, j'ai tout de suite moins chaud.

Une sensation de faim tenaille mon estomac. Ça fait près d'une journée entière que je n'ai rien mangé, à cause de cet homme complètement malade qui m'en empêche. La privation de nourriture se fait sentir, j'aime beaucoup trop manger, il le sait, mais il m'empêche de manger à ma guise, affaiblissant mon corps.

Je pourrais discrètement me rendre à la cuisine et me préparer un repas sans qu'il s'en aperçoive.

Malgré la tentation, je renonce finalement à me rendre à la cuisine. Épuisée physiquement et mentalement, je me laisse glisser sur le canapé du salon, m'abandonnant à la fatigue qui m'accable. Je m'enveloppe dans le petit plaid posé sur le canapé, laissant mes pensées se dissiper tandis que la faim persiste, une compagnie indésirable dans mon état de lassitude.

Après avoir à peine dormi hier, mes paupières s'alourdissent et tout devient sombre. Je m'étends sur le dos, cherchant un moment de repos. La fatigue est accablante, et je me laisse doucement emporter par le sommeil, comme si les bras de Morphée m'enveloppaient tendrement.

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HELOOO !!!!

COMMENT ÇA VA?

Oui je sais je sais ce chapitre n'est pas long.

Je peux comprendre si vous êtes frustré.

Mais vous inquiétez pas les ami(e)s l'autre chapitre va être plus long que celui-là.

💃💃💃💃💃💃💃

( je kiffe cette emoji)

Sinon, que pensez-vous de ce chapitre ?

En tout cas merci d'avoir pris le temps de lire ce chapitre❤️

Passé une bonne journée.

Tiktok : IxLovexWrite

Il mio salvatore Alessandro ⚠️ EN RÉÉCRITURE ⚠️Où les histoires vivent. Découvrez maintenant