Il mio salvatore Alessandro ⚠️ EN RÉÉCRITURE ⚠️

Chapitre 14

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Bonne lecture 😘

Sullyvane

"Tesoro, je veux vraiment essayer avec toi,"

Mon dieu, qu'est-il en train de se passer ? Cette question ne cesse de me hanter, et je m'y attarde constamment. Les paroles de cet homme, résonnent en boucle dans ma tête, et il est parti après les avoir prononcées. Est-ce qu'il a paniqué ? Ou est-ce que je me fait des films ? Je suis complètement perdue, incapable de décider si je devrais lui accorder ma confiance.

Le problème, c'est que la confiance n'est pas quelque chose que je donne facilement. J'ai été trahie maintes fois par le passé, y compris par mes propres parents. Alors, pourquoi lui serait-il différent ? Je pense à Spencer, en qui j'ai placé ma confiance sans réserve, et à la manière dont tout a fini. C'est cette crainte qui me ronge, car je ne peux pas nier que ses paroles m'ont touchée. Cependant, il y a toujours cette inquiétude lancinante : et si tout cela était un mensonge ?

Peut-être qu'il essaie de me manipuler, de me faire vivre ce que Spencer m'a infligé. Secouant la tête pour chasser ces pensées négatives, je décide de me lever du divan et de monter les escaliers. Une fois en haut, je me dirige vers la chambre qui m'a été attribuée. J'ouvre la porte tout en m'assurant de la refermer derrière moi.

Marchant jusqu'au lit, je m'assois au milieu, repliant mes jambes contre ma poitrine et posant mon menton sur mes genoux. Je reste ainsi, immobile pendant quelques minutes, perdue dans mes pensées tourbillonnantes. Je sursaute quand j'entends la porte de la chambre s'ouvrir, me tirant brusquement de ma méditation intérieure.

C'est à ce moment précis que je le vois. Alessandro se tient là, dans l'embrasure de la porte, une assiette entre ses mains. Il s'approche de moi en disant simplement,

-Coucou toi, avant de s'asseoir au bord du lit.

Puis, d'un ton doux, il ajoute :

-J'ai préparé des feuilletés au fromage pour toi. Tu dois avoir faim. Garry m'a dit que vous n'aviez pas mangé, que vous aviez juste fait brûler le four, tout en me tendant l'assiette. Ces mots me font esquisser un léger rire.

Avec gratitude, je prends l'assiette qu'il me tend et la place sur mes genoux.

-Merci, murmuré-je, touchée qu'il ait pensé à moi et préparé de la nourriture.

Il prend une profonde inspiration avant de continuer.

-Je ne veux pas te mettre mal à l'aise avec mes paroles, bafouille-t-il. Je secoue rapidement la tête en signe de dénégation.

-Non, non, m'écrié-je, ce n'est pas ça. Tes paroles ne m'ont pas mise mal à l'aise. C'est juste que j'ai peur, avoué-je, baissant les yeux.

Il attrape doucement mon menton entre ses doigts, me forçant à le regarder dans les yeux.

-Je comprends, tesoro. Prends tout le temps dont tu as besoin. Je ne suis pas pressé, dit-il gentiment en relâchant mon menton.