Chapitre 13

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Alessandro




Installé confortablement dans mon véhicule, je mets le moteur en marche et démarre ma route vers la maison. Dans un moment de relâchement, je lâche brièvement le volant afin de pouvoir allumer ma cigarette, laissant la fumée remplir l'habitacle.

Je me suis occupé des parents de Sullyvane.

Ils ont plutôt intérêt de ne pas essayer de rentrer en contact avec elle.

Flash-back:

Une fois assuré que Sullyvane s'est endormie, j'ouvre le tiroir où toutes les clés de mes voitures sont rangées, et j'en choisis une rapidement.

Après avoir marché jusqu'au garage, une fois à l'intérieur, je grimpe dans ma voiture et démarre le moteur. Doucement, je sors du garage, veillant à activer le portail derrière moi pour quitter ma propriété.

Alors que je m'engage sur la route, je saisis mon téléphone pour appeler Garry, sachant qu'il est toujours éveillé. Son sommeil est une denrée rare.

À peine ai-je eu le temps d'appuyer sur le bouton d'appel qu'il décroche immédiatement.

-Allô, dit-il d'une voix rauque.

-Écoute Garry, j'ai des choses importantes à régler, je ne serai pas à la maison demain. Je compte sur toi pour tenir compagnie à Sullyvane, d'accord ?

-D'accord, aucun problème, mais où...

Je le coupe dans sa phrase en raccrochant, pas besoin de lui déballer toute ma vie. Je lui ai demandé l'essentiel.

Quinze minutes plus tard, j'atteins mon jet privé. Je monte à bord et donne l'ordre au pilote de démarrer les moteurs.

Après quelques heures de vol, une fois arrivé à destination, je quitte le jet et me dirige vers ma superbe Classe G noire stationnée à proximité.

Mon Dieu. Quel.engin.magnifique. J'en éprouve de réelle sentiments.

Après une demi-heure de route, j'atteins enfin une ancienne maisons. Je descends de la voiture en claquant la porte avec un léger sourire.

D'un pas résolu, je m'approche de la maison qui se dresse devant moi. Une fois devant la porte d'entrée, je presse la petite sonnette discrète nichée dans le coin du mur.

Après quelques minutes d'attente, un vieil homme au physique un peu enveloppé ouvre la porte.

-Bonsoir, dit-il d'une voix marquée par la fatigue, me scrutant des yeux. Comment puis-je vous aider, jeune homme ?

-Qui est là ? Résonne une voix féminine derrière l'homme.

-Bonsoir, laissez-moi me présenter. Je suis Alessandro Santini, et j'aimerais discuter d'un sujet crucial. Puis-je entrer ? Ma voix sonne faussement amicale, teintée de moquerie.

-Oui, bien sûr, entrez, répond la mère de Sullyvane.

Je pénètre dans la pièce, bousculant légèrement le père de Sullyvane, comme si j'étais chez moi. Mon regard balaye la pièce jusqu'à trouver un petit fauteuil adossé au mur, en face d'une télévision. Le salon, évidemment.

-De quoi désiriez-vous nous parler ? Demande le vieil homme en arrivant dans le petit salon.

La ressemblance frappante entre lui et Sullyvane me saute aux yeux. Heureusement, ils n'ont pas hérité du même tempérament.

Il mio salvatore Alessandro ⚠️ EN RÉÉCRITURE ⚠️Où les histoires vivent. Découvrez maintenant