Chapitre 12

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Sullyvane

Je me réveille doucement, attirée par un murmure près de mon oreille.

-SullySully, chuchote une voix masculine.

Mes yeux s'ouvrent lentement et je sursaute en reculant instinctivement lorsque je découvre Garry à quelques centimètres de mon visage.

-Ah, tu es réveillée ! S'exclame-t-il. Je me demande ce qu'il fait là, comment diable a-t-il pu entrer ?

-Tu dois sûrement te demander ce que je fous ici, dit-il comme s'il pouvait lire dans mes pensées. En gros, Alessandro m'a demandé de rester avec toi pour que tu ne te sentes pas seule, étant donné que Sandra n'est pas là aujourd'hui, c'est son jour de congé.

-Il est bientôt midi, continue-t-il sans me laisser le temps de réagir. Je suis venu vérifier que tu étais toujours vivante. Je suis là depuis neuf heures et tu étais toujours en train de dormir, j'ai eu peur ! J'ai cru que tu avais rêvé du front d'Alessandro et que tu t'étais évanouie.

-Enfin bref, lèves-toi, je t'attends en bas, dans la cuisine, dit-il en s'éloignant pour sortir de la pièce. Ce type est incroyablement sociable. Il ne m'a même pas laissé le temps d'en placer une.

Je me lève du lit en m'étirant paresseusement, puis je me dirige vers la salle de bain pour me préparer. Après avoir terminé mes petites affaires et m'être habillée, je descends les escaliers.

J'entre dans la cuisine et je le vois là, tenant une boîte d'œufs dans sa main gauche et une boîte de pizza surgelée dans la droite. Lorsqu'il m'entend arriver, il tourne la tête vers moi avec un large sourire et s'écrie :

-Alors, est-ce que tu sais cuisiner ? Demande-t-il avec un sourire espiègle.

Je me sens instantanément prise au dépourvu et réponds d'une voix honteuse :

-Euh, ouais, enfin, pas vraiment... Je me débrouille juste avec les spaghettis.

C'est vrai, je suis une experte en spaghettis à la bolognaise. Après tout, c'était le plat préféré de Spencer.

Il me regarde d'un air rassurant et dit :

-Eh bien, c'est déjà mieux que rien. Moi, je suis incapable de cuire des pâtes.

Un petit rire m'échappe devant cette confession. Mon Dieu, il est encore pire que moi en cuisine !

Mais bizarrement, ça me rassure. Je ne suis pas la seule à avoir des compétences culinaires limitées.

Il lance alors avec humour :

-Bon, alors on va essayer de cuisiner tout ça. Et si jamais on brûle sa maison, il pourra toujours s'en acheter une nouvelle. Il hausse les épaules, comme si c'était la chose la plus normale du monde.

Je m'approche de lui et il me tend la pizza avec un air complice.

-Donc voilà le plan : je m'occupe des œufs, dit-il en brandissant une casserole, et toi, ma chère, tu vas te charger de mettre la pizza dans le four et de la faire cuire. Il m'explique le tout avec un clin d'œil complice.

Il mio salvatore Alessandro ⚠️ EN RÉÉCRITURE ⚠️Où les histoires vivent. Découvrez maintenant