Chapitre 8

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Alessandro

Entrepôt

{Ben E.  King -Stand By Me }
Activez la musique quand je vous le dis !



Je me gare en face de l'immense hangar qui servira de salle de torture, stationnant ma voiture près de la porte où mes gardes se tiennent en position. J'ouvre ma portière d'un geste calme mais déterminé, m'apprêtant à sortir.

Je m'approche de la porte, et mes gardes inclinent la tête pour me saluer, exécutant un salut synchronisé.

-Capo, murmurent-ils d'une voix grave en se retirant, me laissant ainsi passer.

L'un de mes gardes me tend la clé de la cellule, son visage impassible traduisant le respect mêlé à la crainte qu'il éprouve à mon égard. Je saisis la clé avec une telle fermeté que le métal semble se plier à ma volonté.

Sans même leur accorder un regard ou un remerciement, j'entre dans l'hangar. Ils savent mieux que quiconque qu'ils n'ont pas le droit de me parler, car ma colère pourrait les engloutir jusqu'à leur dernier souffle. Après tout, c'est moi qui les rémunère généreusement.

Je me dirige droit vers sa cellule, un sourire machiavélique se dessinant sur mon visage alors que j'aperçois ses mains et ses pieds solidement ligotés au sol, tels les membres d'un chien docile. La vue de sa vulnérabilité m'envahit d'une satisfaction perverse.

Je glisse la clé dans la serrure, savourant le cliquetis sinistre annonçant l'ouverture imminente. Au moment où la cellule s'ouvre, ses yeux se lèvent brusquement vers moi, emplis d'une terreur intense. Sa voix tremblante résonne dans la pièce confinée.

"Pourquoi suis-je ici ? Qui es-tu ?" s'écrie-t-il, complètement paniqué.

"Le Diable", susurrais-je d'une voix envoûtante, un ricanement sourd échappant de mes lèvres.

"Quoi ? Tu te fiches de moi ? Putain, pourquoi suis-je ici ?!" hurle-t-il, désespéré.

"Je ne savais pas que les chiens pouvaient parler", répliquai-je avec un mépris glacial, prolongeant le silence qui s'ensuit pour ajouter une dose d'angoisse à son tourment.

⚠️TW Torture ⚠️

-Un chien, moi ? Espèce de fils de p..." commença-t-il à dire, mais sa phrase fut brutalement interrompue par son propre hurlement de douleur, lorsque la balle se logea dans sa cuisse.

-Putain de merde ! gémit-il, souffrant le martyre.

-Tu n'aurais jamais dû toucher ne serait-ce qu'un cheveu de Sullyvane, lançai-je d'un ton glacial.

-Sullyvane ? Cette pétasse ne croit pas un mot de ce qu'elle a pu te dire. Elle s'est enfuie avec mon fric, rétorqua-t-il, tentant de dissimuler sa peur.

-Menteur. Elle ne t'a rien pris. C'est plutôt moi qui te l'ai volé, révélai-je avec un sourire malsain.

« Activez la musique ! 🎧 🎶»

-Bien, entrons dans le vif du sujet, déclarai-je tout en saisissant un chariot où étaient disposés divers instruments de torture.

Il mio salvatore Alessandro ⚠️ EN RÉÉCRITURE ⚠️Où les histoires vivent. Découvrez maintenant