CHAPITRE 11

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CHAPITRE ONZE
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𝘔𝘢𝘺𝘣𝘦 𝘪𝘵 𝘸𝘢𝘴 𝘧𝘢𝘵𝘦 𝘢𝘧𝘵𝘦𝘳 𝘢𝘭𝘭 ?



𝘔𝘢𝘺𝘣𝘦 𝘪𝘵 𝘸𝘢𝘴 𝘧𝘢𝘵𝘦 𝘢𝘧𝘵𝘦𝘳 𝘢𝘭𝘭 ?

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SEBASTIAN

Angleterre, Londres

18:45

LA SOIRÉE S'ÉTAIT drapée de mystère, et tandis que je déambulais dans les couloirs du manoir, une tension latente flottait dans l'air. Ce matin-là, le jeune-maître, habituellement prompt à des remarques acerbes, avait gardé un silence inhabituel. Certes, j'étais soulagé de ne pas avoir eu à subir ses critiques, mais cette quiétude apparente me laissait présager des complications. Mon esprit était occupé par une pensée persistante : Chloé. Malgré la confrontation difficile avec le jeune-maître, je ressentais un besoin impérieux de la voir, mais j'avais préféré la laisser digérer la conversation intense. Elle ne s'était pas manifestée de toute l'après-midi, ce qui m'inquiétait profondément. Habituellement, sa vivacité illuminait le manoir, mais ce jour-là, son absence se faisait sentir, comme un vide que je ne pouvais combler qu'en la voyant. En attendant, je m'étais assuré que les domestiques accomplissent leurs tâches avec la précision habituelle, puis je m'étais retiré dans mes quartiers pour rédiger une lettre. Prenant un papier de bonne facture et mon stylo-plume favori, je m'assis devant mon bureau en chêne. Je devais informer Lady Styles que la soirée se poursuivrait dans les jardins, un endroit que j'avais soigneusement préparé pour elle. Il était crucial que le ton de ma lettre soit mesuré, subtil, afin de ne pas éveiller de soupçons. Chloé était bien plus perspicace que la plupart des gens ne le soupçonnaient, comme me l'avait judicieusement rappelé Lao. Bien que mon cœur soit censé être dépourvu de sentiments humains, je savais manipuler les mots pour susciter les émotions les plus complexes. Une fois la lettre terminée, je la glissai dans la poche intérieure de mon veston noir et me dirigeai vers ses appartements. Alors que j'approchais du grand escalier en marbre poli, le jeune-maître apparut soudainement, bloquant mon chemin. Il me fixa avec une intensité qui me fit comprendre qu'une conversation sérieuse allait s'engager. Je me raidis, prêt à toute éventualité, mais curieux de savoir ce qu'il avait en tête.

— Que puis-je faire pour vous, jeune-maître ? demandai-je, d'un ton neutre.
— J'ai quelques questions avant que tu ne rejoignes Chloé, répondit-il d'une voix qui trahissait une certaine tension.
— Je vous écoute, dis-je en croisant les bras, cachant mon impatience.
— Depuis quand courtises-tu ma meilleure amie ?

Je pris un instant pour réfléchir à la meilleure façon de répondre. Il était rare que le jeune-maître montre un tel intérêt pour la vie sentimentale des autres.

— Depuis le soir où nous avons rendu visite à ses parents, admis-je finalement.

Son visage se crispa d'une colère qu'il semblait peiner à contenir.

MIDDLE OF THE NIGHT (SEBASTIAN MICHAELIS X OC)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant