CHAPITRE 12

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CHAPITRE DOUZE
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𝘔𝘢𝘺𝘣𝘦 𝘪𝘵 𝘸𝘢𝘴 𝘧𝘢𝘵𝘦 𝘢𝘧𝘵𝘦𝘳 𝘢𝘭𝘭 ?



𝘔𝘢𝘺𝘣𝘦 𝘪𝘵 𝘸𝘢𝘴 𝘧𝘢𝘵𝘦 𝘢𝘧𝘵𝘦𝘳 𝘢𝘭𝘭 ?

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CHLOÉ

20:46

POSTÉE EN HAUT du grand escalier de marbre, le long du tapis rouge, je sentais les regards des invités braqués sur moi. Leurs visages dissimulés derrière des masques, seuls leurs sourires étaient visibles, énigmatiques et persistants. On m'avait prévenue que le Comte avait organisé un bal masqué en l'honneur de sa fiancée, Lady Mildford. Alors, naturellement, je m'étais déguisée, désireuse de participer à l'événement. Qu'est-ce que ce cher Ciel ne ferait pas pour elle ? C'était touchant, mais... pourquoi tous ces regards insistants ? Pourquoi ces sourires mystérieux ? (Oh non... ne me dites pas que...)

— JOYEUX ANNIVERSAIRE !!!

Les cris fusèrent, suivis d'une pluie de confettis et de ballons qui s'élevèrent dans les airs. Sous le choc, mes mains se plaquèrent sur ma bouche.

— Oh mon... soufflai-je, les yeux écarquillés, submergée par l'émotion.

Les larmes embuèrent ma vision tandis que je descendais les marches une à une. Je vis alors Ciel, le Comte, qui m'offrait un sourire tendre (Lui ? Sourire ? Quelque chose clochait...). Il s'approcha de moi, une lettre en main, et se pencha pour murmurer à mon oreille :

— Joyeux anniversaire, Chloé.

Touchée, je l'étreignis avant de déposer un baiser sur sa joue qui rosissait légèrement.

— Merci, Ciel...

Il détourna rapidement le regard, visiblement embarrassé.

— Ahem... tu devrais lire la lettre que je t'ai donnée. Elle est importante.
— D'accord, merci...

Lady Mildford, radieuse, s'avança à son tour et me serra dans ses bras avec chaleur.

— Joyeux anniversaire !
— Merci, ma belle !

Elle souriait de toutes ses dents, rayonnante.

— Alors, ça fait quoi d'avoir un an de plus ?
— Pour l'instant, pas de rides en vue, donc je ne m'en inquiète pas, plaisantai-je en gloussant.
— Ça me rassure...
— Et toi alors ?
— J'ai pu voir mon fiancé sourire ! C'est tout ce qui compte.

En cherchant Sebastian du regard, je me rappelai soudainement de la lettre que Ciel m'avait donnée. M'éclipsant discrètement de la foule, je me réfugiai dans un coin plus calme pour l'ouvrir. À ma surprise, c'était une lettre de Sebastian. Mais pourquoi m'écrivait-il ? (Ma curiosité va finir par me perdre un jour...) Je décachetai délicatement l'enveloppe et sortis la lettre. Le papier était fin, presque fragile sous mes doigts, et je pris un instant pour observer la pièce avant de plonger dans les mots soigneusement tracés, avec une précision qui trahissait une éducation rigoureuse.

MIDDLE OF THE NIGHT (SEBASTIAN MICHAELIS X OC)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant