CHAPITRE 1

299 15 6
                                    

┌─────── ───────┐
CHAPITRE UN
_______________

𝘔𝘢𝘺𝘣𝘦 𝘪𝘵 𝘸𝘢𝘴 𝘧𝘢𝘵𝘦 𝘢𝘧𝘵𝘦𝘳 𝘢𝘭𝘭 ?


𝘔𝘢𝘺𝘣𝘦 𝘪𝘵 𝘸𝘢𝘴 𝘧𝘢𝘵𝘦 𝘢𝘧𝘵𝘦𝘳 𝘢𝘭𝘭 ?

Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.



CHLOÉ

Angleterre, Londres

Mardi, 12 juillet 1890

19:45

EN ME REGARDANT DROIT dans le miroir en bois sculpté, je contemplais le reflet de la soirée mondaine qui m'attendait. La salle de bal était prête pour une nuit de danse élégante et de courtoisie raffinée. Le murmure des conversations, les éclats de rire et les doux accords de musique de salon promettaient une soirée mémorable où chaque invité aurait l'occasion de faire des rencontres, de flatter ses ambitions, et peut-être de réaliser de petits bénéfices dans ce monde d'apparences et de stratagèmes. C'était une opportunité en or, et je savais que ma présence était essentielle.

— Isabella ! Appelai-je avec une note d'amusement dans la voix.

Je poussai quelques mèches rebelles de mes cheveux derrière mes oreilles, observant le jeu de lumière sur ma robe délicate. La domestique, qui venait de franchir le seuil de la chambre, se précipita vers moi, le visage rougi par l'effort.

— Mademoiselle ! Le Comte Phantomhive vous attend avec son majordome dans le salon ! annonça-t-elle, la respiration haletante.
— Comment cela ? Je suis un peu confuse, répondis-je, ma surprise difficilement dissimulée.

Isabella, essoufflée mais avec un sourire déterminé, ne se contenta que d'un regard pour toute réponse. Mon cœur s'emballa à la pensée de revoir le Comte. Cela faisait si longtemps depuis notre dernière rencontre !

— Serrez-moi ce corset, Isabella ; je dois être impeccable pour le Comte, dis-je, impatiente.
— Bien, mademoiselle, répondit-elle en se dirigeant vers moi avec empressement.

Elle s'attela à la tâche, mais ses efforts furent vains. Le corset, bien que serré à la limite du supportable, demeurait insuffisamment ajusté. Mon impatience monta en flèche alors que je voyais Isabella se battre avec les lacets sans aucun résultat.

— Je suis vraiment désolée, mademoiselle, mais je n'y arrive pas, murmura-t-elle, les joues rouges de gêne.
— Comment cela ? Vous n'avez même pas essayé de serrer à fond !

Je fixai son reflet dans le miroir, et elle évita mon regard, visiblement embarrassée. Juste à ce moment-là, un coup retentissant à la porte fit vibrer les murs.

— Entrez ! lançai-je, espérant une interruption bienvenue.

La porte s'ouvrit pour révéler un homme dont les yeux d'un rouge profond transperçaient l'obscurité. Son apparence sombre et élégante me rappela le Grand Corbeau des légendes gothiques.

MIDDLE OF THE NIGHT (SEBASTIAN MICHAELIS X OC)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant