CHAPITRE 2

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CHAPITRE DEUX
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𝘔𝘢𝘺𝘣𝘦 𝘪𝘵 𝘸𝘢𝘴 𝘧𝘢𝘵𝘦 𝘢𝘧𝘵𝘦𝘳 𝘢𝘭𝘭 ?


𝘔𝘢𝘺𝘣𝘦 𝘪𝘵 𝘸𝘢𝘴 𝘧𝘢𝘵𝘦 𝘢𝘧𝘵𝘦𝘳 𝘢𝘭𝘭 ?

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CHLOÉ

Angleterre, Londres

20:15

ME DIRIGEANT VERS LE GRAND ESCALIER en bois sombre et marbré, je descendis avec une grâce réfléchie, bien que mon cœur battît à tout rompre. Chaque pas résonnait dans le silence solennel de la demeure, comme une mélodie funèbre accompagnant mes pensées tourmentées. L'anticipation faisait éclipser toutes les autres émotions alors que je m'approchais du salon. J'avais pris soin de mon apparence, mais l'appréhension, cette sourde angoisse qui m'étreignait depuis des jours, n'était pas une simple question d'apparence. Elle était ancrée plus profondément, dans l'âme même. Quand je franchis la porte, la scène qui se déploya devant moi me fit presque trébucher. Le Comte Phantomhive et mon "père" étaient absorbés dans une partie de dames, leur concentration profonde éclipsée par le calme de l'intérieur. La lumière tamisée des chandeliers dessinait des ombres subtiles sur leurs visages, accentuant la gravité de l'instant. Même si nous communiquions régulièrement par écrit, voir Ciel en chair et en os, dans ce cadre informel, me surprit profondément. J'avais imaginé tant de fois ces retrouvailles, mais l'instant réel me paraissait irréel, presque onirique. Le Comte releva la tête, un sourire triomphant illuminant son visage, et ses yeux se posèrent immédiatement sur moi. Ce regard, si pénétrant, si indéchiffrable, me fit frémir. Il y avait toujours eu quelque chose de mystérieux et de fascinant chez Ciel, une profondeur qui dépassait son jeune âge.

— Chloé ! S'exclama-t-il avec enthousiasme. Approche donc !

Je ne perdis pas une seconde et me précipitai vers la table. L'émotion me submergea alors qu'il se leva pour m'accueillir. Son visage, habituellement marqué par une froideur calculée, semblait plus détendu, presque chaleureux en cet instant précis. Mais derrière ce sourire, je ne pouvais m'empêcher de percevoir une certaine mélancolie, une tristesse voilée que seul un observateur attentif pouvait capter.

— Cela me fait un choc de te voir ici... Tu m'as tellement manqué ! Disais-je, ma voix trahissant ma joie sincère, mais aussi une pointe de nostalgie.

Il riait, son regard brillant d'une malice familière. Un rire léger, presque enfantin, contrastant avec son apparence d'adulte en devenir.

— Je ne croyais pas si bien dire, bien que tu n'aies point changé, répondit-il d'une voix posée mais teintée d'ironie.
— Et toi, tu n'as pas grandi, répliquai-je en lui lançant un regard espiègle, tentant de masquer mon trouble intérieur.

MIDDLE OF THE NIGHT (SEBASTIAN MICHAELIS X OC)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant