❥ Maccini (Is It Love ?) - TOME 3 : Aliénation obscure

❥ Chapitre 32

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- - - - - PDV Sélénia - - - - -

Je soupire lourdement en fixant mon reflet dans la glace. J'ai glissé une fleur blanche au niveau de mon oreille droite, mes cheveux noirs étant attachés en une queue de cheval haute. Le reste de ma tignasse est parfaitement ondulée et glisse sur mon épaule gauche, s'arrêtant au niveau de mon sein. En sept mois d'écoulé, j'ai dû refaire trois couleurs, mon brun naturel tente de ressortir coûte que coûte. Je termine de parfaire mon maquillage, glissant délicatement un tube de rouge à lèvres sur ma bouche.

Je baisse les yeux sur mes manches en dentelles blanches, accrochées à une robe sirène. Mon décolleté est plongeant, laissant apparaître le début de mon tatouage d'appartenance à la Bella Muerte que j'avais fait entre mes seins. Ma taille de guêpe est parfaitement cintrée, et ma traîne s'étend à perte de vue. Maccini m'a laissée choisir ma tenue de mariée, il ne m'a donné aucune directive. Comme toutes les femmes de New York prêtes pour leur mariage, je me suis ruée chez Vera Wang. 

J'entends tout à coup toquer. J'autorise mon visiteur à entrer, tournant la tête sur le Conseiller qui avance jusqu'à moi.

Sélénia : - Il y a un problème ?

Massimo : - Non, aucun.

Sélénia : - Pourquoi es-tu là, alors ?

Il me tend une boîte à bijou dont je m'empare. Lorsque je l'ouvre, les reflets des divers diamants m'aveuglent presque. Ce collier est magnifique, le saphir qui brille au centre de cet alliage en argent est des plus magnifiques.

Sélénia : - De la part de qui ?

Massimo : - Du Don, évidemment. Il s'excuse de son retard, et il tenait à ce que tu portes un bijou de famille. Il appartenait à sa défunte mère. C'est un héritage, tu dois en prendre soin.

J'acquiesce, le laissant me le mettre autour du cou. Puis je tique au début de sa phrase.

Sélénia : - Comment ça, il est en retard ?!

- - - - - PDV Giorgio - - - - -

La main vissée sur le volant de ma Ferrari, je slalome entre les autres bagnoles de la Grosse Pomme. Je ne me focalise pas sur mon compteur de vitesse, le temps m'est compté, il ne me reste pas beaucoup de temps. Et par mon absence, je suis en train de m'attirer les foudres de Sélénia. J'ai les oreilles qui sifflent, elle doit m'insulter à distance à l'heure actuelle. Un sourire en coin ne me quitte pas, tandis que je me dirige vers l'aéroport. Un coup d'œil me permet de voir le fameux jet privé de Ryan Carter, il n'est pas encore parti, parfait. 

Je force l'accès au tarmac, effectuant un dérapage contrôlé près de la fameuse Lambo rouge de cet énergumène, mais je reconnais également la trottinette de son frangin. Parfait, les deux sont là. Je m'extirpe de l'habitacle, montant rapidement les quelques marches qui me séparent du fuselage. Une fois à l'intérieur, le pilote semble se liquéfier à ma vue, mais me montre le salon principal d'un mouvement de main. Je tourne la tête pour découvrir les deux Ortega en pleine discussion houleuse.