❥ Chapitre 25

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- - - - - PDV Giorgio - - - - -

J'ai un putain de poids qui s'est enlevé de mes épaules. Ce mariage avec Cassidy n'est plus d'actualité pour moi. Sélénia peut être mienne, et elle le sera, je le sais. Elle qui parlait mariage avant son départ, cette histoire ne peut que l'arranger.

Giorgio : - De quoi parles-tu ?

Antonio : - Je vais vous y emmener directement afin que vous voyez par vous-même. Concernant ce mariage, est-ce que tu es partante, Sélénia ? Je déteste les mariages forcés. Nous ne vivons plus dans ce temps-là.

Je dévie mon regard sur la belle brune devenue à présent noire charbon. Elle a toujours ses longs cheveux, et cette nouvelle couleur lui va à ravir. J'ai deux fois plus de mal à contenir ma queue quand elle est dans les parages. Une véritable femme fatale. Je l'observe, le regard rivé devant elle, fixant un point invisible. Je plisse les yeux alors qu'elle ne répond pas.

Antonio : - Sélénia ?

Toujours aucune réponse. Je me penche afin d'effleure son genou de ma main, la faisant ainsi sursauter. Ses paupières clignent à plusieurs reprises, comme si elle venait de se réveiller d'un songe.

Antonio : - Ah ouais, t'étais partie loin, là.

Sélénia : - Pardon, je... Hum. Vous disiez ?

Ses prunelles noisette se posent sur moi durant quelques instants, avant de dévier vers le baron.

Antonio : - Je te demandais si tu étais ouverte à ce mariage ou non.

Sélénia : - On est loin de l'idée du mariage que je me faisais, c'est certain. En progressant dans ce milieu, j'ai appris qu'avoir une faiblesse, c'était traître. Là, on parle d'un mariage purement professionnel. Alors ouais, je préfère savoir Maccini avec moi qu'avec cette harpie. Sans vouloir manquer de respect aux Sparke. 

Antonio : - Il n'y a pas de mal... Je présume que mon cher acolyte est également ravi de ce revirement de situation. Je n'ai jamais vu cette flamme osciller autant dans ses prunelles lorsqu'il était en compagnie de Cassidy.

Giorgio : - J'ai pas de flammes de je sais pas quoi. Comme a dit Sélénia, c'est un mariage qui arrange nos affaires.

Mais pas que, évidemment. Sauf que je ne le révèlerais jamais à qui que ce soit. J'en veux encore à Sélénia pour être partie, pour m'avoir éloigné de mon fils, mais je ne peux me résoudre à la voir quitter le pays à nouveau sans que je sois à ses côtés. Une fois mariés, elle ne pourra plus décider seule de ce qu'elle fera. Elle devra m'avertir.

Sélénia : - Mais j'ai quand même une condition...

Je fronce les sourcils. Elle se fout de moi ?

Antonio : - J'en étais sûr. Et quelle est-elle ?

Sélénia : - Je ne veux avoir aucun lien avec les Sparke. Je reste une Ortega au fond de moi, quoi qu'on en dise. 

❥ Maccini (Is It Love ?) - TOME 3 : Aliénation obscureOù les histoires vivent. Découvrez maintenant