Mépris et faiblesses

Chapitre 6

Balgor

À son réveil, Balgor mit un certain temps à se rappeler où il se trouvait, et quand il se leva, il grimaça de douleur. Non seulement ses muscles n'étaient pas remis de la veille, mais dormir à même le sol ne lui avait pas profité. Au moins cela eut-il le mérite de le réveiller.

Grognant et jurant, il rangea ses affaires et sella son cheval, mais il ne monta pas dessus tout de suite, il avait retenu la leçon.

Il partit cette fois-ci vers le Nord-Ouest, espérant ainsi regagner le Rohan par l'Estfold. Il alternait marche et équitation pour ménager ses jambes, et ne s'arrêta pas pour manger à midi. C'est à peine si il mangea d'ailleurs, car il n'engloutit qu'un morceau de pain accompagné de viande séchée.

Balgor savait qu'il avait presque trois cent miles à parcourir pour rejoindre Edoras en suivant l'Antévière, puis le Snawburna. En marchant bon train, il pourrait parcourir jusqu'à trente/trente-cinq miles par jour. Il lui faudrait donc une dizaine de jour pour parvenir à terme de son voyage... Une nouvelle un peu décourageante, car il doutait de pouvoir tenir si longtemps sans chasser.

Le reste de la journée passa sans grand évènement, et très vite, le soir fut venu. Mais alors qu'il cherchait un bon emplacement pour son campement, il crut entendre un loup. Se figeant brusquement, il écouta à nouveau attentivement. Mais au bout de plusieurs minutes de silence, il s'était convaincu d'avoir rêvé, alors il établit son campement comme la veille, mangea et se coucha.

Avant de s'endormir, il fixa son épée posée à ses côtés. Même si il n'aimait pas s'en servir, il la gardait en souvenir de son père, à qui elle avait appartenu. Et à qui elle avait aussi prit la vie...

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Balgor se réveilla au beau milieu de la nuit dans la frayeur la plus totale. Cette fois, les hurlements des loups étaient bien distincts et l'entouraient de toute part. Son étalon hennissait faiblement tant son effroi était grand. L'homme se leva avec affolement et courut vers son feu qui s'éteignait pour y rajouter du petit bois. Il saisit une grosse branche, l'enflamma, et la leva devant lui comme un brandon, espérant que ça dissuade les loups de l'attaquer.

Hélas, il n'en fut rien. L'un d'eux rentra dans le cercle de lumière, permettant à Balgor de le voir, mais surtout de réaliser son immensité. Le loup faisait la taille d'un cheval, et le fixait de ses yeux fous en le détaillant du regard. Ses pattes énormes étaient pourvues de griffes aussi longues qu'une dague et grattaient le sol...

Puis brusquement il attaqua.

Voyant le loup bondir, Balgor hurla d'effroi, mais ne dégaina par pour autant son épée. Il roula sur le côté pour éviter la bête et agita son brandon devant lui. Même alors que le loup s'approchait, l'homme se refusait toujours à lui faire du mal, bien que sa vie soit en jeu.

Le loup lui, ne perdait pas son temps en ce genre de préoccupation. Il bondit à nouveau, et toucha sa cible qui s'écroula, assommée.

Alors que Balgor sombrait, il lui sembla percevoir un cheval au galop, ses oreilles perçurent un cri de rage et un couinement. Mais l'homme n'eut pas la force de les interpréter et bascula dans le néant.

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Bon que dire ?

L'écriture de ce livre me passionne toujours autant ! D'ailleurs ce chapitre sort un peu plus tôt que d'habitude, mais je pense que ça ne vous dérange pas trop n'est-ce pas ?

Et à propos de Balgor, bah paix à son âme...

Non en vrai je l'aime bien quand même donc je peux peut-être consentir à le garder en vie, mais si il n'arrive pas à se défendre au bout d'un moment je ne pourrais plus rien faire !!!

Donc prions pour qu'il se remette un peu en question !

À Mardi sinon !