Entre rêves et réalité

Chapitre 37

14 mars

- Joyeux anniversaire Cha !
- Merci beaucoup Aliénor, c'est vraiment parfait !
- Mais c'est normal !

Nous laissons les adultes profiter du soleil et nous allons jouer sur les rochers. Je m'assois à côté de mon copain. Nous surveillons Liham et Adam. Ils sont en train de courir sur le sable.

- J'ai trouvé une belle villa en Bretagne pour cette été.
- Ah oui ? Tu as envie de partir ?
- Pour le mariage de Cha.
- Montre les photos.

Je prends mon téléphone et je lui montre les photos.

- Ok, j'avoue, elle est magnifique. Mais elle est surtout en vente !
- Oui, justement. On pourrait l'acheter.
- Tu es au courant qu'on n'a pas les moyen.
- Pas seuls évidemment. Mais je te rappelle qu'on a des amis !
- On peut toujours leur demander.
- Super !!! Les garçons, venez, on va manger !
- On arrive !!!

En fin d'après-midi, une fois que tout est rangé, je décide d'aller voir Natasha. Ses parents m'ont envoyé un message pour me dire qu'elle s'est réveillée. Je toque à la porte avant d'entrer. Une petite voix me répond.

- Oui...
- Salut Nat...
- Alie, je suis désolée. Je n'aurais pas dû...
- Ça n'a pas d'importance. Comment tu te sens ?
- Ça va, les médecins disent que je vais pouvoir sortir en milieu semaine.
- Tant mieux. Il faut que je te dise quelque chose à propos d'Arthur.
- Vous vous êtes rapproché ?
- Non, pas vraiment. En fait, il n'est pas celui qu'il prétend.
- C'est impossible !
- Et je suis presque certaine qu'il n'a pas 16 ans.
- C'est pour ça qu'il parait si mature...
- Je vais essayer d'en savoir un peu plus.
- Ce n'est pas à toi de gérer tout ça. Tu ferais mieux de le dire à la police.
- C'est ce que j'ai fait...

Nous parlons encore un peu des cours, du lycée et de la semaine. Nous sommes interrompues par une infirmière qui vient me dire que les visites sont terminées pour aujourd'hui. Je repars. Il n'est pas si tard que ça, alors je reste trainer dans les rues, avant de m'éloigner un peu du centre pour rentrer chez moi. Au détour d'une rue assez sombre, je sens une présence derrière moi, puis le noir.