Le syndrome de Stockholm se caractérise par : La création d'un lien d'attachement, d'empathie positive, de compréhension voire d'amour entre la victime et son agresseur ...
Ouais, je crois qu'on ne peut pas aussi bien décrire ma situation présente...
La journée débute comme à l'habitude. Ma mère est venu me réveiller près de deux heures avant l'heure de mon départ pour les cours, ce qui me donnait du temps pour rêvasser dans mon lit ou dans mes livres de dessins.
Cette fois, j'ai décidé de faire autrement. Un manque d'énergie ce fait sentir, merci à ma meilleure amie d'avoir eu la brillante idée de faire une fête en pleine semaine. Je prit donc mon courage à deux mains et m'habille à pleine vitesse et je vais rejoindre ma mère dans la cuisine au rez-de-chaussée.
Inko : Izu, chéri, tu es déjà sorti ? Tout ce passe bien ?
Deku: Tout va bien maman. Ne me fait pas à manger, je pars tout de suite.
Inko : Oh, mais où vas tu aussi tôt ?
Deku :Ne t'en fait surtout pas maman, j'ai simplement besoin de sortir et de prendre de l'air. Ochako m'a bien épuisé hier avec tout ses problèmes.
Je ne suis pas du tout fière de lui faire ça, mais elle n'a pas besoin de connaître la vérité non plus.
Ma mère est une personne tellement sensible, gentille, prête à tout pour ceux qu'elle aime. Elle est d'une simplicité incroyable mais également d'une naïveté aussi grande. Et la protéger des imbécilités que les gens sont capables de faire est le contrat que je me suis donné dès mon tout jeune âge.
Ça fait déjà une bonne vingtaine de minute que je cours lorsque j'arrive enfin à ma destination.
Devant moi, se trouve une petite forêt bien rempli d'arbres et , surtout, loin de toute civilisation. Mon endroit préféré depuis plusieurs années.
Je me fraye un chemin jusqu'au centre. À cet endroit précis se trouve un espace dégagé des arbres ce qui me donne suffisamment de place pour m'entraîner.
Malgré ce que les gens pensent de moi et ce que mon physique reflète, je passe énormément d'heures par semaine à m'entraîner. En fait, tout mes temps libre je les passent ici soit environ 3h par jour.
Je vais être en retard à l'école, il est temps pour moi de sprinter jusqu'à celle-ci. Par chance qu'elle n'est pas située bien loin.
~~~
Les cours sont d'une ennuie incroyable à ce temps de l'année. J'ai fixer l'horloge qui est situé au dessus de la porte durant tout les cours aujourd'hui. Il ne reste que 5 minutes avant la toute dernière cloche de la journée, enfin !
Je ne suis pas pressé d'être chez moi mais je déteste perdre mon temps. Nous sommes rendu au moment de l'année ou nous révisions tous ce que nous avons appris dans les derniers mois afin d'être prêt pour les gros examen avant les vacances des fêtes. L'intello en moi n'a aucunement besoin de ce genre de pratique. J'ai la pouvoir de tout mémoriser en une seule fois. Pas pour me venter, mais ma note la plus faible cette année est 97%, j'aurais pu avoir plus mais j'avais manquer plusieurs cours ce qui m'a empêché d'avoir le 100%.
Mes yeux parcourent la pièce puis tombe sur ceux de ma meilleure amie. Elle fait aller ses bras pour me faire signe, subtilité -1000 cette fille. Elle me pointe un papier qu'elle tien de la main gauche. Je peux à peine lire ce qui est écrit : Party Denki Ce Soir.
Encore une fête, elle veut clairement ma mort. Je ne suis pas quelqu'un de party, mais j'aime faire plaisir à Ochako. Je lui fait un sourire pour accepté sa demande et la cloche sonne au même moment. Enfin fini !
Tout le monde se dirige en vitesse vers la sortie, incluant moi. Quelqu'un agrippe mon bras, ce qui me fait sursauté.
Kirishima: Toujours aussi peureux ce cher Deku. Est ce que tu prévois venir ce soir chez Denki ?
Deku: Oui, enfin je ne sais pas. Je suis vraiment fatiguée à cause d'hier.
Kirishima : Ochako t'a donner la vie dur hier !
Il s'approche de moi avec son sourire tellement chaleureux et appuie, sans aucune gêne, son bras droit sur mes épaules. Son odeur, je peux même pas vous la décrire. Un mélange quasi parfait. J'inspire profondément sans m'en rendre compte.
Kirishima: Je sais que mon odeur te plait mais pas besoin de me renifler.
Deku: Hein, quoi ? Je te renifle pas du tout !
Je le pousse légèrement par malaise tandis que lui, il ricanne.
Kirishima: Non, mais, sérieusement j'aimerais bien tu viennes ce soir ! On a pas d'école demain, donc on va pouvoir réellement fêter. Et ... sans toi ce n'est pas pareil.
Sans moi ce n'est pas pareil ? Je ne suis pas certain de bien comprendre. En quoi je fais la différence ? Je parle très peu, je bois encore moins sachant que je tolère mal l'alcool...je suis d'une ennuie mortelle.
Nous sommes finalement à l'extérieur de l'école. L'air frais chatouille mon visage, mon moment préféré de la journée. On parcourt tout le terrain arrière de l'école pour finalement se rendre aux estrades. Tous les autres y étaient, soit en train de jaser soit en train de jouer sur le terrain de football. La routine quoi.
J'aime bien être seul dans mon monde mais il faut dire que ces cinq là, me font un plus grand bien.
Kirishima: Qui vient ce soir ?
Tout le monde : Moi !
Kirishima : Et toi, tu viens j'espère ?
Bakugo: Ai-je réellement le choix ? Dans les deux cas, tu connais déjà ma réponse Shitty hair.
Ce ton arrogant... Cette...cette voix. Non ça ne peut pas être vrai. Mais pourtant, je reconnaîtrais cette voix parmi toutes les voix existantes de ce monde. Mon coeur cesse immédiatement de battre.
Je lève lentement les yeux et tombe tout droit dans son regard... CE regard. Je me sens immédiatement rougir et je dirais même trembler légèrement.
Deku : Ka..Kacchan ?
J'articule de peine et de misère. Je suis réellement pathétique.
Ça y est, je viens de signer mon arrêt de mort. Je n'arrive jamais à me contrôler lorsqu'il est proche de moi. Mais pourquoi?
* Mais, comment voulez-vous que je résiste à ce magnifique visage. *
Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.
