Chapitre 17

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"Hello sista, j'te demande pas ton numéro, on t'a déjà que t'étais une beauté numérique ..."  

Wati by night retentissait dans mes oreilles sur mon chemin vers l'école. Mes nouvelles jordans basses grises à mes pieds, ces dernières associées à un jean large un peu délavé et mon sweat "FIRE".  Je marchais d'un pas pressé à l'école mais avec la volonté de ne pas y aller. Les vacances finies  plus de Noël, plus de nouvel an et à la place l'école et pire Léo. Je ne lui avais plus parlé depuis le soir de Noël, je lui en veux et lui aussi m'en veut parce qu'on s'est disputé. Les 20 minutes de trajet sont passées beaucoup trop vite car je suis déjà arrivé devant l'école. Je franchis l'entrée  qui mène à la  cour de récréation à reculons. J'avance environ 10 mètres et j'aperçois Alice avec Gabriel et ... Léo. Je m'arrête net et je bug pendant environ 3 minutes sur Léo, je ne peux pas lui parlé, c'est trop dur pour moi. Malheureusement pour moi Alice m'aperçois et cours vers moi en trainant Gabriel et Léo au passage. Elle me saute au cou puis me fais un énorme câlin. 

"Bonne année, dis -je avec un faux entrain.

-Bonne année à toi, répondirent en chœur Gabriel et Alice."

Léo, lui restait silencieux et regardait le sol. Il me fit un petit signe de main et lui répondit par le même petit signe de main. Alice me regarda d'un air très interrogateur, je la pris par la main et je l'emmenais dans un coin isolé de la cour. 

" Mais qu'est-ce qu'il se passe Jules, me demanda-t-elle d'un air assez inquiet.

-Le jour de Noël, on se faisait chier avec ma cousine Romane qui a 13 ans maintenant mais qu'il ne savait pas à Noël ( son anniversaire est le 31 décembre) et du coup ma cousine a proposé qu'on fasse un photo roulette, mais à deux c'est pas marrant du coup j'ai proposé à Léo parce qu'il était connecté sur insta. Tout se passe bien jusqu'à la dernière photo de la dernière partie qu'on a fait, c'était une photo de Léo sur la plage torse nu et après avoir terminé romane a fait des histoires parce qu'elle savait pas qu'il était aussi beau, aussi musclé et tout. Elle a même cru que Léo et moi on était ensemble !!! Et pour rigoler soi-disant Léo a déboutonné sa chemise et s'est mis torse nu devant ma cousine. Et j'étais très fâché parce que ma cousine est super jeune et qu'elle est censé être innocente. Donc on se disputé et puis on s'est plus du tout parler des  vacances, expliquais je à Alice.

-Je comprends mieux,  dit Alice, mais c'est trop bête de se disputer pour ça.

-Ouais tu as sûrement raison, murmurais je."

Elle me fit un petit câlin et on repartit vers le groupe. Gabriel et Alice  racontèrent leurs vacances,  qui techniquement était les mêmes parce qu'ils ont passé ensemble. Il était à peine 7h40, pour une fois j'étais arrivé en avance. Quelques minutes plus tard Sacha arriva accompagné de Raphaël. Nous étions assis sur un banc côté de la grille, nous vîmes passer Joséphine dans un pantalon cargo rouge,un crop top blanc et une veste noire pas très épaisse alors qu'il ne faisait vraiment pas chaud ce jour-là. Puis courant derrière elle, une fille blonde qu'on ne reconnut pas tout de suite. Je ne suis que lorsque cette dernière arriva dans la cour qu'on l'a reconnu. Son visage fin, ses yeux bleus et son teint pâle, c'était bien Maé. Elle avait profité des vacances de Noël et de l'accord de ses parents pour se décolorer complètement la tête. Personne ne savait à part Sacha qui lui avait promis de ne rien dire. Contre toute attente ses cheveux blonds lui allait beaucoup mieux que ses cheveux bruns avec des mèches rouges. 

Dring, la sonnerie qui annonce la fin de la récré sonne et nous prenons le chemin des escaliers pour monter en classe. Je m'assied à contre-cœur à côté de Léo ( on a un prof très flemmard du coup on n'a pas changé de place depuis le début de l'année). 

Ellipse (à la pause déjeuner)

Durant les quatre heures de cours de la matinée, je n'ai pas osé ni regarder ni parler à Léo. Mais le plus dur reste à venir car il y a le déjeuner avec tout le p'tit groupe. Pour que l'ambiance durant le déjeuner ne sois pas trop pesante, je décide de m'assoir à côté d' Alice  et en face de Joséphine en bout de table car Léo se trouve à l'autre extrémité. Alice n'étant pas dupe, elle comprends très vite "mon petit jeu", elle me fusille du regard puis se penche vers moi pour me chuchoter quelque chose : "Jules, tu m'avais promis d'aller lui parler si tu ne lui parles pas d'ici la fin de la journée, je ne parlerais plus pendant une semaine." 

Là je suis pris de court parce que sois je dois m'excuser auprès de Léo alors qu'objectivement ce serait plutôt à lui de s'excuser sois Alice ne me parle plus pendant une semaine voir plus. Je résume j'ai le choix entre la peste ou le choléra. Si je tiens à garder mes potes et à passer une  bonne année j'ai plutôt intérêt à parler avec Léo. Mais avant ça il faut que je mange et que je papote avec Joséphine ce qui est primordiale à mes yeux.  

15h, je ne peux plus échapper à Léo maintenant parce que j'ai une heure de sport et que je suis dans l'équipe de Léo suite à son petit "accident" avec ce connard de Maxime. Je ne peux plus l'éviter mais j'essaie d'éviter tout contact visuel avec lui. Alors que je venais encore une fois de m'éloigner de Léo, je l'entend soufflez  puis il pose une main sur une de mes épaules et me fais pivoter vers lui, il me regarde droit dans les yeux puis me dit :

"C'est bientôt fini tout ce bordel.

-..., je ne réponds rien.

-Ok je m'excuse de mettre mis torse nu devant ta cousine et toi mais s'il te plaît arrête de m'ignorer, souffle Léo.

-Moi aussi je m'excuse j'ai réagi trop violement, j'ai été pris de court si on veut, expliquais je.

-Alors on est quitte, demanda Léo.

-Ouais on est quitte mais la prochaine fois évite d'assouvir tes désirs sexuels sur ma cousine fait le dans ton coin, lançais je.

-T'es con, dit Léo."

On se pris mutuellement dans les bras et on se fit un gros câlin. Ce qui nous donna la gentille réaction de Maxime : "Prenez une chambre les pédés". A laquelle nous répondîmes par un beau doigt d'honneur.

Et voilà une journée qui finis bien.

si tout n'avait pas basculéOù les histoires vivent. Découvrez maintenant