Chapitre 13

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"On peut dire que Rosa Parks est  toujours vivante car elle a toujours un impact dans la lutte contre le racisme"

11h, je venais de prononcer la dernière phrase de notre exposé. La classe se mit à applaudir et le Mr Montergne nous félicita pour notre exposé "très construit". On se regarda avec Léo et on sourit. Je n'avais jamais remarqué que les yeux de Léo était si bleus, on pourrait si noyer. Bien qu'il soit beau ils avaient toujours le même air triste que vendredi. On retourna nous asseoir à nos places qui sont accessoirement à côté. Le prof' nous donne les devoirs à faire pour le prochain cour qui consiste à prendre son manuel (ce que je ne considère pas vraiment comme un devoir). Bref, le prof' sort de la salle de classe et nous le suivons parce qu'on doit aller au gymnase pour faire cour de sport. Et heureusement pour moi ce n'est pas aujourd'hui qu'on fait escalade parce qu'aujourd'hui on fait basket et je suis trop content parce que je suis dans l'équipe de Raph'. Et bah Raphaël il fait du basket en club (NdA : ça me perturbe d'écrire Raphaël parce que j'ai un pote qui s'appelle Raphaël et je l'appelle jamais par son nom). Je suis Léo jusque dans les vestiaires. Je change mon baggy et mon tee shirt vert contre mon jogging champion et un tee shirt Nike. Avec Léo on s'attache mutuellement la mèche de cheveux qu'il y a sur le devant, on a l'air vraiment très cons comme ça mais ça nous fait rire de ressembler à des gamines de 5 ans. 

11h09, on fait un puis deux puis trois tours de la cour pour s'échauffer. Ensuite on fait l'échauffement articulaire de la tête au pied durant lequel Raph' nous aura montrez un magnifique mouvement de bassin suivit de twerks qui auront bien fait rire toute la classe et même Mr Robin. On fait ensuite l'échauffement cardio où on est sensé faire un sprint à la fin où tous les cassos foncent bah je marche en discutant avec Joséphine. On commence ensuite un match : Raph', Joséphine, Antoine et moi contre Léo, Maxime, Lucie et Maé. Le match est super et Raph' joue vraiment bien. A un moment Léo se fait prendre la balle par Raph'. Maxime rouge de colère et très énervé hurle :

"Tu sais même pas tenir une balle sale petit pédé".

Léo tourne sa tête et le fusille du regard. Il s'approche de Maxime à grands pas, ce dernier recule et est prit de peur. Léo lui attrape le col du tee shirt et lui met son poing dans sa tronche. Maxime réplique en donnant un coup dans le ventre. Une bagarre commence, les élèves courent la voir. Après une bonne minute Mr Robin lève la tête de son téléphone et voit ce qui se passe. Il se lève de sa chaise et marche d'un pas tranquille jusqu'à la bagarre. Il s'ouvre un passage à travers le groupe d'élèves qui regardent et entre sur le "ring". Il attrape avec chacune de ses mains le dos du tee shirt de Léo et le dos du tee shirt de Maxime. Le prof' les traine jusqu'aux vestiaires où il assit l'un en face de l'autre Maxime et Léo. Il allait ouvrir la bouche pour parler mais Léo le coupe en hurlant :

"C'est lui qui a commencé monsieur.

-Non c'est toi qui m'a donné un coup de poing en premier, rétorqua Maxime.

-On se calme les garçons, Léo dis moi ce qu'il s'est passé, dit Mr Robin.

-Maxime il m'a traité de sale petit pédé, cria Léo.

-Pardon mais c'est vrai Maxime, interrogea Mr Robin.

-Oui m'sieur mais..., n'eu pas le temps de finir Maxime.

-Maxime je suis très déçu de toi et toi aussi Léo, qu'est ce qui t'as pris de lui donner un coup de poing, lança le prof.

-..., Léo ne disait rien.

Bon Maxime tu vas avoir une heure de colle, Léo tu vas faire une lettre d'excuse à Maxime et pour finir vous allez faire un exposé ensemble sur les conditions dans la société des lgbts pour le prochain cours de basket que vous présenterez à la classe, conclu Mr Robin."

Léo souffla de soulagement mais Maxime, lui, grogna de mécontentement. Ils regagnèrent le gymnase et terminèrent le match et c'est mon équipe qui a gagné. On a finit le cours et on retourne se remettre  en tenue de ville (NdA: j'ai jamais compris pourquoi les profs d'EPS disaient ça). 

5 heures plus tard

17h, je rentre main dans la main avec Alice. Elle me raconte toute sa journée et c'est vraiment long, à croire que sa journée à durer 1 semaine. Elle a quand même eu le temps de faire 3 contrôles, une vie de classe, la playlist de son dîner de classe et un début de rédaction en anglais. On continue notre chemin jusqu'au parc des hirondelles en se tenant toujours la main. Lorsque nous arrivons devant la grille du joli parc qui se trouve entre nos deux maisons. Alice se tourne vers moi et je vois sa petite bouille toute mignonne avec ses yeux bleus clairs, ses joues toutes roses et ses cheveux blonds platines. Elle se met sur la pointe des pieds, penche sa tête vers moi et m'embrasse. Je lui rends son baiser lorsque j'entends une voix derrière moi me dire :

"Jules ?"

Je me retourne et à ma stupeur je vois ma mère qui me souris avec un air  un peu interrogateur. Je rougis de honte mais surtout de gêne, je veux m'enterrer sous terre. Pitié me dîtes pas qu'elle m'a vu embrassé Alice. Ma mère sourit poliment à Alice qui elle aussi ne sais plus où se mettre. Une longue minute passe mais ma mère brise le silence en disant :

"Jules, tu me la présente ou pas.

-Ah bah oui, maman voici Alice et Alice voici ma mère, bafouillais-je.

-Bonjour madame, murmura Alice.

-Bonjour Alice, répondit gentiment ma mère."

Il y eut de nouveau un gros blanc mais comme tout à l'heure ce fut ma mère qui parla :

"Et du coup, c'est ta petite amie.

-E-euh oui en effet, répondit je très gêné.

-Depuis quand, demanda ma mère.

-Depuis la soirée chez Raph', bafouilla Alice.

-Ah très bien, dit calmement ma mère.

-Il y a un problème maman, bafouillais-je.

-Non au contraire, je suis très contente pour toi, Alice ça te dirait de venir prendre un chocolat chaud à la maison ce soir, lança ma mère.

-A-avec plaisir madame, murmura Alice".

On suivit ma mère jusqu'à la maison. On entra dans la cuisine et on s'assit autour de la table pendant que ma mère faisait trois chocolats chauds (qui étaient délicieux d'ailleurs). On bu nos succulents chocolats chauds en discutant. Après que nous aillons finit de boire, ma mère fit subir à Alice un interrogatoire qui me rappela celui que les potes d'Alice m'avait fait faire. Alice qui était très calme (à ma plus grande surprise) répondit avec une grande aisance aux questions tordus de ma mère. Alice partit vers 18h de la maison. Et la fin de la journée fut bien.



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Hey les cacahuètes, 

j'espère que ça vous a plu. Je suis vrmt désolé d'avoir publié tard comme ça😓. En ce moment c'est un peu compliqué les cours, mon école, la santé et ma classe donc je suis pas très motivée voilà. Bref c'est bientôt la fin des cours et les exams😭. Mais après ya les vacances

Bref je voulais vous dire un truc :

Joyeuse pride les cocos 🌈

Zoubis zoubis

Soulamo


si tout n'avait pas basculéOù les histoires vivent. Découvrez maintenant