01- Aden Weaver

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— Aden Weaver, plus connu sous le nom de Writhink...Né le 17 mai 1995 à Baltimore ; a actuellement 27 ans. Son père est bizarrement inconnu quant à sa mère, Virgin Weaver, âgée de 44 ans, vit actuellement à Dover.

— Il est où le rapport ? Demandais-je saoulé.

Le quinquagénaire face à moi me citait toute ma vie pour je ne sais quelle raison. Ce mec venait de me faire sortir de prison en échange d'un contrat que je devais signer et passer avec lui. ALORS, OÙ EST LE PUTAIN DE RAPPORT AVEC MA VIE ?!

— Vous avez fini en prison pour un triple homicide prémédité ; Cinq meurtres et plusieurs vols à l'étalage. Alors, pour vous la faire courte, Weaver, j'ai de quoi vous refoutre en prison si vous osez refuser mon offre. Le vieillard soufflait. J'ai besoin de vos services et ce pour une durée indéterminée.

Son ton était franc et quelque peu suppliant. J'aime me sentir au-dessus de ce genre d'imbécile.

— Donnez-moi le nom. Dis-je en me levant du fauteuil, attendant impatiemment le nom de la victime qui se prendra une pauvre balle entre les deux yeux.

— Alexandra Miller.

Mes yeux s'écarquillaient, non parce que la fille portait le même nom de famille que le gars en face de moi, mais justement parce que c'est une fille.

— Je ne signe pas pour buter des femmes ; les hommes et seulement les hommes. Je me dirigeais vers la porte de sortie ; autant retourner en taule.

Jamais ; je ne dis bien jamais, je n'avais pointé mon flingue face à une dame. Je n'avais aucune haine envers elles ; et bien au contraire. Je faisais partie de ces hommes qui considéraient les femmes comme des reines. Sûrement parce que je n'avais connu que la bonté des femmes durant mon enfance ? Ou peut-être parce que je n'avais vécu qu'avec la méchanceté et le dégoût même de l'homme ? Je n'avais jamais tué une seule femme de ma vie, alors quel que soit cet homme qui m'avait évité la condamnation à mort, je ne tuerais pas cette fille.

— On s'est mal compris, je crois.

Je tiltais à sa phrase et me tournais pour le regarder dans le blanc des yeux. J'espère que cet abruti ne va pas m'obliger à la kidnapper pour la revendre ou n'importe quelle autre connerie qui m'obligerait de lui faire subir l'enfer sur Terre.

Putain, j'arrive même à me convaincre moi-même.

Je me souvenais du « contrat » que j'avais été forcé de signer ; il y a déjà une semaine de cela.

— J'ai besoin de quelqu'un sur qui je peux me reposer pour surveiller ma fille.

— Vous me demandez de jouer à la nourrice ? J'ai l'air d'être une putain de nounou pour gosse ?!

Enfaite cette Alexandra c'est une gamine ? Putain, j'aurais vraiment préféré rester en taule. Maudit Jawed de mes couilles. JE HAIS LES GOSSES ! Ils sont là, toujours excités à sauter partout. Sinon, ils chialent jusqu'à obtenir ce qu'ils veulent.

Le vieux soufflait en riant légèrement. Il y a quoi de drôle ?

— Ce n'est pas d'une nourrice dont j'ai besoin mais d'une sorte de garde du corps. Une personne qui suivra ma fille partout où elle ira et qui n'hésitera pas à tirer sur le premier qui essaiera de la toucher.

Je ne suis pas payé pour être garde du corps à la base. Mais si j'y étais soumis... J'espère vraiment que ce n'est pas une gamine de moins de douze ans. Je pense que la crise d'ado encore je peux gérer ; mais devoir jouer à la Barbie ? Non, merci.

— Voici le dossier de ma fille. Le vieux con en face de moi me tendait un dossier jaune ; plutôt épais. Vous y trouverez tout ce dont vous avez besoin de savoir, même plus.

LOVE KILLSOù les histoires vivent. Découvrez maintenant