05- Aden Weaver

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J'ouvrais à la volée, la porte de ma voiture, brusquant la jolie demoiselle qui dormait sur mon fauteuil. Dans un sursaut, elle se réveillait.

— Il y a intérêt que tu n'aies pas bavé sur mon siège. La menaçais-je.

Elle pestait quelques insultes tout en se détachant et en prenant soin de sortir de mon 4x4. Je me dirigeais devant une maison bleu; elle me faisait penser à la maison dans Gumball, j'aimais beaucoup ce dessin animé.

Lorsque j'entendais la porte de ma voiture claquer, j'appuyais sur le bouton de la clé pour la fermer.

— Grouilles-toi sinon tu resteras dehors. Disais-je en menaçant de nouveau cette connasse.

J'avoue que j'étais un peu énervée contre elle.

Quelques heures plus tôt.

— T'as pas besoin de savoir où est-ce que l'on va. Lui dis-je en la tirant par le bras pour l'emmener dans sa chambre. Tu t'habilles et tu la fermes.

Une fois prête, elle c'était posée sur son canapé comme si mes mots n'avaient aucune importance.

— Je viens de te dire de te lever. Criais-je.

Je ne lui avais pas directement dis; mais mon regard insistant le faisait très bien comprendre.

— Je veux savoir. Répétait la brune une fois de plus.

Je soufflais, en colère. Parfois, j'avais vraiment l'impression d'être son père.

— Je dois aller voir un pote. Soufflais-je résigné. Maintenant, tu bouges ton cul.

J'attrapais de nouveau son bras pour la tirer de ce putain de canapé sur lequel je dormais. Elle se décidait à faire la gosse et lâcher toutes prises sur son corps. Je n'étais pas si musclé que ça donc je n'arrivais pas à tirer son corps du sol; et j'avais littéralement la flemme de me baisser.

— Alexi, je peux te jurer que si tu ne te lèves pas de ce putain de sol je t'étrangle.

— Je ne veux pas ! Je suis sûre que ton pote c'est un putain de détraqués tout droit sorti de prison !

Elle n'avait pas tort. Après tout, c'était là bas que je l'avais rencontré.

— Putain de merde lèves ton cul de ce carrelage ! M'énervais-je en tirant deux fois plus sur son bras, la faisant grimacer.

— Je t'ai dit non !

— LÈVES TOI BORDEL !

Je continuais de tirer sur son bras tandis qu'elle s'accrochait d'une main à sa table basse en verre. Je la tuerais.

Une idée me vint en tête, me faisant lâcher prise sur son bras. Je me dépêchais hors de l'appartement, j'entendais Alexandra crier :

— Casses-toi fils de panda !

Lorsque j'avais fermé la porte de l'appartement.

Dans l'ascenseur, mon pieds tapait le sol, surexcité, je sortais enfin de ce petit habitacle. Je n'étais pas réellement fan des ascenseurs; pour cause, j'étais claustrophobe. Je me dépêchais de remonter dans l'appartement de ma petite protéger.

LOVE KILLSOù les histoires vivent. Découvrez maintenant