08- Alexandra Miller

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Il ne manquait plus que j'ai un repas avec la famille d'Aden. Il est censé être mon garde du corps et me suivre partout, et pas l'inverse mais je dois avouer qu'il y a bien le droit. Son travail prend tout son temps, il n'a jamais de pause de base; pourtant il c'est quand même absenté pour aller voir une femme, la question maintenant c'est : Est-ce qu'il est en couple ?

Mais quelle fille accepterait que son petit-ami habite avec une autre fille, et reste avec elle tout le temps. Je ne suis pas de nature très jalouse, mais pas beaucoup de filles ne tolèreraient ça, même quasi aucune.

Aden toquait à la fenêtre ce qui me sorti de mes pensées plus que stupides causées par la fatigue, sûrement. Je sortais de la voiture, apparemment trop vite car je vis noir et je tombai par terre. D'habitude, je me serais relevée et j'aurais fait comme s'il ne c'était rien passer; mais là, il était trois heures du matin donc au lieu d'avoir cette réaction, j'avais rigolé, je me tapais mon meilleur fou rire au beau milieu d'un parking vide. Une fois calmée, je regardais autour de moi, il n'y avait personne même pas Aden. Je me relevais rapidement et je courais vers l'ascenseur, j'appuyais sur le bouton qui menait à mon étage. J'enclenchais la poignée de ma porte pour rentrer dans l'appartement, Aden était étaler sur le canapé, il c'était endormi. Cela serait dommage que quelqu'un le réveille brutalement...

Je déposais mon sac délicatement par terre pour ne pas le réveiller, je m'avançais doucement vers la cuisine, j'ouvrais le frigo puis je prenais une bouteille d'eau pour remplir un verre. Je prenais le verre entre mes mains et je me mis près d'Aden. Je tournait délicatement le verre et l'eau tomba sur le visage d'Aden.

Aden se réveilla en sursaut et me regarda en colère.

— T'AS CÂBLÉ BORDEL DE MERDE !? Cria-t-il.

Je lui tournais le dos et marchais vers la cuisine pour déposer le verre.

— Au moins je me suis vengée, maintenant on est quitte. Dis-je avec un sourire fière de ma connerie.

— Et tu as pensé au fait que je ne pourrais pas dormir sur un PUTAIN DE CANAPÉ MOUILLÉ ? Dit-il en arquant un sourcil.

Mon visage ce décomposait, je n'avais pas pensés à ça. Il me fallait une solution pour réparer ma bêtise, ma super bêtise mais ma bêtise quand même. Chaque problème à une solution, donc je vais forcément trouver. La seule solution que je vois c'est qu'il dorme avec moi mais ce n'est vraiment pas envisageable.

— On peut mettre ton traversin au milieu de ton lit comme ça, chacun son côté et on ne peut pas se toucher. Proposa Aden en baillant.

Il doit vraiment être fatigué.

Je dois avouer que c'était une bonne idée, il n'y aura aucun contact entre nous donc c'est parfait.

— Ok, va pour ça mais je te préviens ose dépasser ta moitié du lit et tu dors par terre. Le prévenais-je.

Il me dévisagea longuement puis il repris la parole :

— Alors non, s'il n'y a pas suffisamment de place et que je dépasse, TU dormiras par terre car c'est de TA faute si on se retrouve dans cette situation.

Il n'avait pas tort sur ce coup et ça me tuait de l'admettre même si je ne l'admettais qu'à moi-même.

Je commençais à soulever la couette pour y mettre le traversin, je remis la couette par-dessus et je partais dans la salle de bain pour me brosser les dents et prendre une douche.

Une fois revenue, je vis Aden déjà dans le lit, côté droit, ses cheveux étaient légèrement mouillés et son visage avait l'air si apaisé. Je mis un pull rapidement pour dormir puis m'installait dans le lit pour rejoindre Morphée.

LOVE KILLSOù les histoires vivent. Découvrez maintenant