09- Aden Weaver

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Alex...Alex...Alex...

Que dire de plus sur toi ?

Fille abandonnée par sa mère, délaissée par son père. Comment est-elle morte, ta mère...?

Assassinée ? Ou bien une maladie génétique ?

Tu ne t'es pas faite violé; juste torturer.

Dire que tu ne connaissais pas la vérité...

Ton père, ma chère...Ton père est à la tête d'un des plus gros réseaux de trafique humain.

Mais ça, je ne te le dirais qu'à la fin.

Était-ce déjà la fin ? Allongée sur un lit d'hôpital, branché à toute ces machines. Tu respirais mais ton âme n'était plus même.

Aime-moi jusqu'à la mort, m'avais-tu dis avant de m'abandonner comme l'a fait ta mère, comme l'a fait ton père...

Ne me tue pas, je gère; avais-tu murmuré lorsque je t'avais tout expliquer. Je n'avais pas prévu de le faire, tu n'es pas un homme. Mais toi, tu l'avais prédit autrement.

Aden ?

Je relevais ma tête vers Alexandra, putain de merde, j'étais entrain de m'endormir.

— Je suis réveillé, c'est bon.

Son père nous avait donné pour ordre de ne pas dormir. Ne pas dormir.

Déjà trois nuits que je m'en étais empêché. La boîte.

Heureusement pour moi, il y avait simplement la bague de mariage de ma mère; et une lettre avec des informations concernant mon job de base. Jawed avait besoin de moi pour trouver un document liant son père a celui d'Alexie.

— Je peux du coup ? Entendais-je venant de la brune assise à côté de moi.

J'étais adossé au mur en face de la porte d'entrée depuis trois jours consécutifs. Ce genre de menace faut les prendre au sérieux, Weaver ! Avait dit son père en me montrant une lettre qu'il avait reçu. Je prenais ça au sérieux. Si une personne devait avoir sa mort sur le dos, ce serait moi. Moi et moi seul.

— Tu peux quoi ? Demandais-je saoulé. Tu me fais chier là, vas-y va dormir et par pitié ferme ta putain de gueule avant que-

— Avant que tu m'enfonces ton flingue dans la bouche. Merci, je le sais. Me coupa-t-elle en levant les yeux au ciel.

Trois jours que je lui répétais la même phrase.

— Bon, tu veux quoi ? Soufflais-je en me rendant compte que j'étais bien trop fatigué pour réagir de façon excessive.

— Prendre ta place. Tu sais...se relayer pour que tu puisses dormir un peu.

J'en avais envie. Vraiment.

— J'ai été engagé parce que j'ai des capacités à tenir éveillé longtemps. Donc je te remercie mais va plutôt te coucher toi, t'as cours demain.

J'arrivais bien à tenir plusieurs semaines en dormant que quelques minutes, petit....mais c'est parce que lui me tenait réveillé.

— Demain, je peux retourner en cours ? S'étonna Alexie.

Oui, tu peux.

Je lui avais interdit les deux premiers jours de la semaine. Je voulais être sûre qu'elle aille bien. Mais demain...Demain, je me devais de faire mon job, celui pour lequel j'avais accepté de surveiller cette gamine. Il faut que je trouve ce document de merde.

LOVE KILLSOù les histoires vivent. Découvrez maintenant