Chapitre 28

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*PDV Extérieur*

Les murs affreusement blanc, pâle ont l'air d'être partout ici, ils en viennent presque à rendre malade, paradoxalement. Les gens passent, se bousculent presque. Ils ne laissent derrière eux qu'un brouhaha incessant. Chaque personne a une mission ici, il y a tout le temps de l'agitation ou quelque chose à faire. C'est un hôpital après tout. Un lieu constamment éclairé par des néons pouvant s'avérer aveuglant pour les personnes les plus fragiles... Surtout à ce moment de la journée, quand le soleil s'est couché depuis quelque temps et que la nuit règne.

Pourtant, dans un des couloirs de cet établissement, tout est calme. C'est comme un lieu à part. Dedans, il n'y a aucun brouhaha, aucun mouvement, la lumière ne brille pas... Elle est présente, bien sûr, mais discrète. C'est un couloir plongé dans une ambiance particulière. Et dans le cas présent, il n'y a qu'une seule et unique personne dans cette atmosphère muette, triste. Il y a une vitre, alors que c'est un endroit en plein milieu de l'établissement. Une vitre qui mène sur une salle qui, elle, contient plus de monde.

Dans ce fameux couloir, cette seule personne est Hawks, le Numéro 2 des héros. Il est debout, dans son costume de héros, les mains dans les poches. Il semble ne rien faire...Si ce n'est regarder quelque chose. Son corps reste figé au même endroit. Son visage est totalement neutre, ce serait un véritable défi de devoir trouver la moindre trace d'émotion sur son faciès. Sa visière est abaissée, elle ne fait que refléter ce qui pourrait se trouver devant lui. Et quand on passe au travers de celle-ci, on peut découvrir un regard fixant quelque chose.

C'est un regard vide, clignant rarement des yeux. Un regard de rapace, qui cache néanmoins quelque chose contrastant avec son apparence indifférente. Sous ce regard, on peut y voir une forme de... Tristesse ? C'est une émotion étrange, sans doute est-ce dû aux images que se passe en boucle l'ailé dans son esprit.

[ - Fumikage, tu tiens le coup ?

- Oui !

Les deux héros reviennent sur leurs pas, l'un en volant et l'autre en se propulsant de construction en construction. Le deuxième suit le premier. Le soleil se couche, et le héros professionnel se sent mal à l'aise depuis de nombreuses minutes déjà. Il ne comprend pas ce qu'il se passe, comme si quelque chose au fond de lui le mettait mal à l'aise... L'élève lui dit :

- Qu'est-ce qu'on fait maintenant, on va aider Kuroi ?

- Ouais ! Je ne pense pas qu'il ait besoin d'aide contre ce type...

Il se concentre sur les bâtiments de la ville qu'il voit au loin.

- Mais j'ai un mauvais préssentiment sur tout ça.

- Moi aussi.

Les deux hommes sont à l'autre bout de la ville, ils se doivent de tout traverser à nouveau pour rejoindre l'adolescent qu'ils ont laissé contre un des commandants de Shusen. Heureusement, leur vitesse leur permet d'avancer très rapidement. Et en parlant de cette organisation...

- Ces commandants... Ils ont l'air redoutables !

- Ils le sont. Rétorque l'adulte.

C'est à cause des 2 agents importants de cette organisation qu'ils se retrouvent là. Ils se sont lancés à leur poursuite tandis que leur allié s'occupait du troisième ennemi. Le justicier développe son raisonnement :

- Pile quand on les tenait, ils ont réussi à nous filer entre les doigts. Et c'est encore la faute de ces hommes de fumée...

- Je n'ai pas l'impression que c'était l'un de leurs alters, j'ai plutôt l'impression que celui aux cheveux roses peut émettre des rayons de chaleur ou d'énergie, je ne sais pas trop... Et son acolyte, celui avec toutes les couleurs multicolores, il contrôle une sorte de fluide.

Kuroi Takami [Tome 3]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant