Chapitre 30

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L'aube d'un nouveau chapitre

*PDV Kuroi*

J'entre dans le bâtiment devant moi. Les portes se sont ouvertes toutes seules, me laissant l'accès au long couloir s'offrant désormais à moi. Je m'avance sans attendre.

- Oh, Kuroi, bonjour !

Je fais un signe de main sur la droite pour répondre. Dans cette direction, il y a l'accueil où travaillent quelques secrétaires derrière un grand comptoir très propre, soigné et donnant une impression très classe. Rien qu'en entrant ici, on se croirait dans une entreprise classe et sérieuse. Je vois qu'il y a une nouvelle secrétaire... Faut croire qu'ils ont réussi à trouver quelqu'un pour le poste.

Je m'avance toujours sur le chemin devant moi. Le long du couloir aux murs gris marqués par des lignes blanches, il y a une série de portes menant vers d'autres pièces diverses et variées. Mais pour l'instant, j'en ai rien à faire. En continuant d'avancer, j'arrive à une intersection avec un autre long couloir, allant de droite à gauche. Je prends le couloir de gauche qui, lui aussi, contient plusieurs portes sur tout son long. Elles m'intéressent encore moins. Ce qui m'intéresse se trouve au fond du couloir.

- Bonjour, Kuroi !

- Yo.

Encore une personne. Il y a pas mal de monde ce matin, ils marchent tous à un endroit ou un autre, on dirait presque une petite fourmilière. Et dire qu'on manque de personnels, on a toujours du mal à y croire quand on n'est pas dedans depuis un certain temps. Je passe au milieu de tous ces hommes en costard noir, lentement mais sûrement. C'est fou que le sol soit toujours aussi propre, comme quoi...

- On manque de personnels mais pas de nettoyeurs...

Je salue toutes les personnes qui me reconnaissent au sein du couloir. Quand j'arrive à sa fin au bout de plusieurs secondes, je prends à droite, pour me retrouver droit devant une porte. Ma main sort un objet rectangulaire et plutôt solide : Mon badge. En le collant contre un dispositif à proximité de la porte, un petit bruit se fait entendre et les portes s'ouvrent, donnant accès à un ascenseur. Je rentre dedans, les portes n'attendaient que ça pour se refermer.

Mon doigt appuie sur un petit bouton correspondant à l'étage souhaité. Je m'appuie ensuite contre l'une des petites rambardes contre l'une des parois. Il y a un miroir en face de moi. Tiens, j'suis toujours aussi classe.

Comme de nombreuses fois, j'ai mis une chemise blanche accompagnée d'une cravate noire, ce haut rentre dans mon pantalon de costume noir. Je serre d'une main ma cravate pour qu'elle soit parfaitement serrée tandis que mon autre main est juste en-dessous sur ma poitrine.

Les portes de l'ascenseur s'ouvrent une nouvelle fois, j'en sors. Me voilà dans une partie bien plus calme et, surtout, bien plus privée : Les bureaux. Et pas les bureaux de n'importe qui, les bureaux des plus hauts responsables. Je m'engouffre dans ces couloirs moins peuplés et avec une apparence moins froide que ceux du rez-de-chaussée.

Alors que je m'avance dans ce lieu, j'arrive à nouveau à une intersection avec un couloir sur ma gauche, mais rien sur ma droite. Je regarde par réflexe, et je m'arrête d'un coup.

En même temps que la personne en face de moi, j'adopte une posture de combat. Mes deux mains sont en position de garde, comme à la boxe. On se regarde dans les yeux, prêts à lancer un coup en premier.

- Bah alors, tu sèches les cours ?

- Et toi, tu viens pointer au chômage ?

Il se rapproche de moi, toujours en maintenant sa garde. Et quand il arrive à mes côtés, on baisse nos bras. Il se plante face à moi et me fixe d'un air sérieux, les sourcils froncés accentuant son expression imposante. Je le fixe le plus froidement possible pour lui transmettre une envie de meurtre. L'échange dure plusieurs secondes durant lesquelles aucun de nous ne cligne des yeux. Finalement, je lui dis :

Kuroi Takami [Tome 3]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant