Kuroi Takami [Tome 3]

Chapitre 12

*PDV Kuroi*

- COMME TERMINÉE !!!

- C'est déjà fini ?! Demande Izuku en atterrissant sur le sol.

À mon tour, je me pose par terre. Mais à vrai dire, je me mets assis au sol afin de me reposer un peu. C'est que ça aurait pu être fatiguant si ce combat s'était éternisé !

- Déjà ? On dirait que certains ont moins fait que d'autres... Lançais-je avec sarcasme tout en regardant Midoriya qui rigole.

La voix de Mera, aka le drogué en manque de sommeil, reprend :

- On vous annoncera les résultats ici après avoir fait le décompte des points ! Les blessés, dirigez-vous vers l'infirmerie ! Les autres, allez vous changer et patientez un petit moment !

Je vais pouvoir souffler. Tandis qu'avec Brocoli, nous sommes au sol, lui un genou par terre et moi assis, et que Gang Orca se tient debout sans rien faire... On a deux autres personnes qui sont dans une situation bien plus embarrassante. Deku les regarde comme un éberlué. Ah oui, c'est vrai que lui ne les a pas vu quand ils ont été paralysé en partie par le ciment et les ultrasons. Je les fixe à mon tour.

- Quelqu'un peut nous sortir de là ? Demande Inasa.

Gang Orca s'approche du garçon de Shiketsu. Pour ma part, je me lève...

- Oh hisse !

Les mains dans les poches, j'arrive jusqu'à mon cher bicolore. Je m'abaisse à un pas de lui puis m'accroupis. Mon coude prend appui sur mon genou droit, ma tête, un peu penchée, est posée sur ma main. Mon bras gauche est lui contre ma jambe gauche mais pend dans le vide. Et de mon plus beau sourire, sans oublier mes yeux clos, je lance :

- Alors, mon petit Shokun, on est coincé ? Ahahah !

Il est blasé.

- Tu sais, je trouve que ce ciment fait bien ressortir ton teint et tes deux yeux hétérochromes !

D'où je sors ce mot, moi ? C'est qu'il est un peu amoché, Shoto. Il a des égratignures sur le visage et d'autres sur les parties de sa peau à l'air libre. Ses vêtements ont quelques saletés.

- Koru, tu peux m'aider à sortir de là ?

- Oh oui, je le fais tout de suite !

Une plume de taille moyenne se glisse toute seule dans ma main. Je tapote avec sur le ciment recouvrant mon camarade. Mais c'est que c'est dur ce truc... Je tape avec plus de force... Puis avec plus de vitesse.

- Tu y arrives ?

- Oui, laisse-moi juste deux secondes.

Je prends une deuxième plume avec laquelle je tape au même rythme que la première. Mais à part quelques fissures, il y a rien d'autre. Je lâche ce que je tiens, qui finit par se ranger automatiquement dans mon dos. Je me retourne alors :

- Izuku, tu peux venir voir !

Le vert s'approche et baisse la tête pour voir ce qu'il se passe.

- Oui ?

Je mets le doigt sur la zone où j'ai vite fait réussi à faire quelque chose.

- Tu pourrais le faire sortir de là ?

Il acquiesce en utilisant son sourire caractéristique, c'est sympa de sa part. Des éclairs verts émanent de son poing et en moins de temps qu'il ne faut pour le dire, le béton est brisé en plein de petits morceaux. Vachement utile son alter...

- Merci beaucoup, Izuku !

Le vert se lève en terminant par :

- Je vais déjà me changer, on se revoit là-bas !