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Une semaine plus tard, nous sommes Lundi. Je vais à l'école Les Marguerites, une petite école de la ville, inscrire Heliam qui fait sa rentrée aujourdhui. Ce matin-là, une voiture se gare à côté de nous. Le conducteur baisse les vitres, c'est une femme. Je me rapproche pour voir son visage, c'est Monica. Mais putain ! Jessaie de me reconstruire toute seule après avoir tout perdu et je me bats pour réorganiser ma vie. Que vient -elle foutre à nouveau dans ma vie ? Harry et Monica c'est un vieux livre que j'ai jeté aux ordures et qui devrait bruler dans les abimes de lenfer. D'abord l'appel d'Harry ensuite je la croise, elle ? Cen est trop Elle descend de sa voiture et sapproche de moi

- C'est donc ce que tu deviens Annah ?

- De quoi tu parles ?

- Regarde toi Tes vêtements, ce quartier où tu vis, même les chiens n'est voudraient pas comme niche. Tu es toute maigre presque laide. Tu es tombée tellement bas.

- Tu es vraiment une salope Monica.

- Toujours aussi vulgaire à ce que je vois.

- Et je le resterai. De quel droit tu te permets de critiquer mes conditions de vie, sachant très bien que j'en suis là aujourd'hui à cause de toi. Tu voulais te sentir plus jeune en couchant avec un homme de quinze ans plus jeune que toi sans même se soucier de sa famille.

- Je ne suis pas là pour écouter tes plaidoiries. Si je suis là c'est pour Heliam, comment va-t-il ? Tu n'as pas voulu donner de ses nouvelles à Harry lorsqu'il t'a appelée.

- Et du coup il envoie sa ma mère demander.

- Pense ce que tu veux. Je ne me rabaisserai pas à ton niveau. Tu l'emmènes où ?

- En plus d'être ménopausée, tu es myope ? Ma pauvre Monica le poids de ton âge se fait ressentir. Tu ne vois pas le sac qu'il a au dos et la gourde dans sa main ? Harry a trouvé la perle rare à ce que je vois, non disons plutôt la vieille rare.

- Insulte moi autant que tu veux, mais en attendant celle que Harry a dans son lit chaque nuit, c'est moi.

- Harry c'est un ancien chapitre de ma vie, achevé et archivé. Sur ce bonne journée. Je ne veux pas quHeliam soit en retard pour son premier jour de classe.

- Quelle école ?

- Les Marguerites.

- Cette école publique au bout de rue ?

- Tu en as construit une autre, ici, peut-être ?

- Il faut quHarry sache dans quelles conditions son fils vit.

- Dis-lui ce que tu veux vieille aigrie.

Je la laisse près de sa voiture et je reprends la route avec mon petit prince. Arrivés à l'école, je le dépose et ensuite je rentre à la maison apprêter son déjeuner et faire un peu de nettoyage et du rangement. Mon téléphone sonne sans cesse. C'est Harry. Je n'ai aucunement envie de décrocher mais il insiste. Au bout du quinzième coup de fil, je décide de répondre.

-Cesse de mimportuner, je te prie !

-Je tappelle juste pour tannoncer que jai demandé à avoir la garde exclusive de notre fils. Monica ma parlé des conditions précaires dans lesquelles tu vis et je ne tolère pas que mon fils grandisse dans un environnement aussi pouilleux. Prochainement, nous nous verrons au tribunal.

-Tu me traines en justice pour la garde de mon enfant ? Mais quel genre dordure es-tu devenu ? Je suis peut-être pauvre financièrement parlant, mais tu es bien plus pauvre que moi. Tu penses que tu as le monde à tes pieds mais tu es juste misérable et piteux.

Tendre déveine.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant