Notre Histoire

Première Chapitre

S'asseoir avec des personnes pauvres et moins aisées élimine l'égo et la fierté de votre cœur.

Bonne lecture, mes amours 😘

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Six ans plus tard

Je déambulais dans les rues de Dakar, ne sachant pas où aller, mon esprit vagabond ne cessait de ressasser mon passé qui venait encore de resurgir.

La vie m'a tout pris : me voilà encore mise à la porte. Tout ce que je souhaite en ce moment, c'est aller me fourrer au fin fond de l'océan Atlantique.

À quoi bon continuer de vivre si ce n'est que pour souffrir ?

J'en ai marre de cet endroit infernal qu'on appelle Terre.

Mais en regardant cette petite bouteiller de choux innocente à mes côtés, une force irrésistible et une soif d'avancer me succombent.

Je repère un banc public, où je suis allée nous installer. Ma fille doit être épuisée en ce moment et il faut aussi qu'elle se nourrisse.

Maman, si tu ne partages pas ce sandwich avec moi, alors je ne vais pas manger.

Fit elle avec une mine boudeuse , lorsqu'on est installée

Sarah, je t'ai pourtant dit que je n'avais pas faim, je t'assure !

Lui répétais-je, c'est juste un petit pain omelette de 300 fr que je lui ai acheté, en plus, je n'ai même pas le cœur à avaler quelque chose.

_ Noon !

Dit-elle en coupant le pain au milieu avant de me le tendre avec un sourire.

_ Bon, puisque tu y tiens, d'accord.

Prenais-je l'autre partie ?

_ Chacune pour nous deux et Dieu pour tous

Rit elle en sortant ses petites dents ; sa phrase eut le don de me faire un baume au cœur.

Oui, bou de choux.

Répondais-je avec les larmes aux yeux.

— Maman, on va aller où maintenant ?

Demande-t-elle après un long silence.

Le stop : je ne sais pas encore, Bout de chou.

_ Huum

Fit-elle tout simplement.

Depuis tout à l'heure, je suis en train de voir comment je vais faire avec elle. Je n'ai que 700 fr avec moi et il est hors de question que l'on passe la nuit dans la rue. Je ne connais absolument rien de ma famille maternelle, sinon j'irais vers eux.