AURA

Chapitre 4 - Première soirée et Alan

! TW : PROSTITUTION !

Ce chapitre peut être compliqué à lire pour certaines personnes, si vous ne vous sentez pas de le lire, ne vous forcez surtout pas !

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POINT DE VUE D'AURA :

J'avais réussi à esquiver le tête-à-tête avec mon professeur à la fin du cours et je me rendais au Lys pour travailler.

Ce travail me répugnait mais je n'avais pas le choix.

Lorsque je pénétrais dans la boîte de nuit, je vis John Rivera en train de parler avec une dizaine d'autres femmes.

- Au moindre soucis, vous hurlez, leur dit-il.

C'était sûrement les femmes qui allaient travailler comme moi.

Lorsque John me vit, ses yeux s'écarquillèrent et il m'offrît un sourire.

- Aura ! Viens approche, c'est Béatrice qui va te montrer ta tenue !

La fameuse Béatrice se tourna vers moi et me fit signe de la rejoindre.

Elle avait les cheveux violets et des yeux noirs. Elle portait une mini jupe blanche, moulante, laissant apparaître ses tatouages sur ses cuisses.

Des arcs en ciels lui entouraient chaque cuisse.

- Tu as quel âge trésor ? me demanda t-elle en m'emmenant au vestiaire.

- 20 ans.

Elle me regarda, l'air désolé.

- Problème financier toi aussi ?

- C'est à peu près ça, dis-je sans donner plus de détails.

Elle me donna un cintre avec dessus, une robe en similicuir rouge et des talons aiguilles de la même couleur que la robe.

- Tiens.

- Tu as quel âge Béatrice ? lui demandais-je, curieuse.

- 30.

Elle ne les faisait pas. Elle faisait même beaucoup plus jeune.

- Tu fais plus jeune.

Elle s'émerveilla devant mon compliment.

- Alors ça, ça fait vachement plaisir.

Je pris le cintre et les chaussures avant de m'enfermer dans une cabine en la fermant à clé.

Je retirais mes vêtements et enfilais la robe.

La robe était vraiment très courte, elle m'arrivait en haut des cuisses.

Les talons étaient eux aussi, assez hauts mais j'arrivais tout de même à marcher avec, ce qui est un très bon point.

Je sortais de la cabine et en rangeant mon téléphone, je vis qu'il était dix-neuf heures trente.

Je montais en haut pour rejoindre l'espace public de la boîte de nuit.

- Toute jolie dis donc ! me complimenta John.

- Ça fait très...

- Très pute je te l'accorde, me concéda t-il.

Je me pinçais les lèvres et croisait les bras sur ma poitrine quand il m'expliqua.

- Les hommes n'ont pas le droit de toucher tes parties intime, si ils le font, tu peux te défendre et tu hurles pour qu'un gars de la sécurité arrive.