AURA

Chapitre 21 - Bonsoir Leo

POINT DE VUE D'AURA :

J'étais assise dans le salon d'Exton, pendant qu'il était à la cuisine en train de préparer le repas.

J'étais en train de dessiner sur une feuille que j'avais trouvé sur la table basse.

J'étais assise par terre et mon dos était contre le canapé du brun.

Mon dessin était, ou plutôt devait ressembler à une fleur de Lys.

Le lys était autrefois le symbole de la royauté.

La fleur était, en elle-même très jolie et d'un blanc pur.

Bien entendu, j'avais pris le matériel que j'avais sous la main, donc un stylo rouge.

C'était la seule chose qu'il y avait sur la table basse.

Quelqu'un sonna à la porte et alors que je pensais qu'Exton allait ouvrir, il n'en fit rien.

Je soupirais et me levais pour aller ouvrir la porte.

Lorsque j'ouvris, je vis une femme et un petit garçon assez jeune, peut-être moins de dix ans.

- Bonjour ! Vous êtes ? me salua la femme.

Qu'est-ce qu'une femme avec un enfant fait ici ?

- Je suis Aura. Vous, vous êtes ?

- Ah je vois ! Vous devez être la copine d'Exton ! Je m'appelle Nancy et je suis la maman de Leo qui est sous la garde de son père un week-end sur deux, m'expliqua t-elle avec un sourire.

Sous la garde de son père un week-end sur deux ?

C'est pas possible.

Il me l'aurait dit.

- Je suis désolée, je ne devais venir que demain matin, mais je pars en déplacement pour le travail, j'espère que ça ne vous embête pas trop ? s'excusa la femme.

Je lâchais le petit garçon du regard avant de demander à voix basse :

- Vous êtes l'ex d'Exton c'est ça ?

- Oui. Mais ne vous en faites pas ! J'ai refais ma vie, je ne vais pas tout faire pour récupérer Exton, ria t-elle.

J'eus un mince sourire face à cette femme.

- Je m'appelle Leo, se présenta fièrement le petit garçon.

- Je suis Aura, lui répondis-je.

J'allais gueuler.

J'allais vraiment gueuler.

Mais est-ce que j'en étais réellement légitime ?

Nancy me tendit un sac de sport qui appartenait sûrement au petit garçon ainsi qu'un sac de pharmacie.

- Il a juste des gouttes à mettre tous les soirs dans les yeux, m'expliqua t-elle.

- Il n'y a pas de problème, lui assurais-je.

Du moins pas avec elle ni son fils.

Son ex c'est une autre histoire par contre.

- Merci beaucoup. En tout cas, c'était un plaisir de vous rencontrer, me dit-elle sincèrement.

- De même, mentis-je avec un sourire.

Mais j'avais menti.

J'aurai préféré ne jamais la connaître, même si je n'avais rien contre elle.

Je pris le petit garçon par la main, et l'entraînait à l'intérieur de la maison après que le petit ait dit au revoir à sa mère.

Je déposais le sac de sport près du canapé.