AURA

Chapitre 25 - Fanta et Appel

POINT DE VUE D'EXTON :

Aura m'avait donné son adresse juste avant qu'elle ne retourne en cours. Je devais passé la voir ce soir, et ce serait la première fois que je la verrai dans son appartement. J'avais terminé mon dernier cours de la journée il y a à peu près une demi-heure, alors qu'elle avait fini depuis plusieurs heures maintenant, mais il me semble qu'elle n'avait pas fait sa journée complète, trop sonnée par ce qu'elle avait vécue ce matin.

Je n'allais pas tarder à arriver chez elle, mais si j'avais mis du temps à arriver c'était parce que j'étais passé prendre deux pizzas.

Je me garais sur le parking devant son immeuble, et sonnais à l'interphone.

- C'est moi, dis-je.

Elle ne m'offrit aucune réponse orale, se contentant de m'ouvrir la porte. Je fronçais les sourcils et grimpais les marches deux à deux dans les escaliers pour finalement arriver devant sa porte.

Je toquais trois fois à la porte d'entrée afin qu'elle m'ouvre, ce qu'elle ne tarda pas à faire.

Je remarquais qu'elle avait les yeux rouges, et les joues de la même couleur.

Je refermais la porte d'entrée derrière moi et posais les pizzas sur le plan de travail dans la cuisine, que j'aperçus.

- Comment tu te sens ? lui demandais-je.

- Mieux, me répondit-elle simplement.

Je lui attrapais la taille alors qu'elle allait me tourner le dos. Lorsqu'elle se tourna vers moi, son regard chocolat me regarda intensément et elle m'expliqua à voix basse :

- J'ai pleurée.

Je portais ma main à sa joue et caressait lentement sa peau douce et rougit.

- Tu as le droit.

Elle opina frénétiquement avant de se frotter les yeux.

- Je suis fatiguée de pleurer, lâcha-t-elle en rigolant légèrement.

J'eus un demi-sourire.

- Je vais te faire rire alors.

Elle me regarda en souriant, reconnaissante.

- Je te fais visiter ? C'est pas aussi grand que chez toi, mais j'aime ma maison à moi.

J'acquiesçais lentement.

J'en avais tellement rien à foutre que ce soit plus grand chez moi. Moi je n'avais pas besoin de tout cet espace, je l'avais uniquement parce que j'avais dépenser un quart du fric que ma grand-mère m'avait légué.

Après m'avoir rapidement montrer les lieux, elle m'invita à retourner dans le salon, et je récupérais les pizzas pendant qu'elle s'occupait des boissons.

- Je n'ai pas d'alcool, m'informa-t-elle.

- Je boirai ce que tu bois d'habitude, lui lançais-je.

Elle ne répondit rien et j'ouvris les cartons de pizzas une fois que je fus assis sur le canapé.

Elle ramena deux verres et une bouteille, qu'elle déposa sur la table basse avec précaution.

- Du Fanta ? m'amusais-je.

- C'est ça ou de l'eau.

Alors qu'elle allait récupérer l'eau dans la cuisine, je lui attrapais la main.

- Je te charrie.

Elle me regarda longuement, comme pour déterminer si je mentais ou non et jonchais finalement la tête en s'asseyant à mon côté sur le canapé.