Touching the Sun (Shoyo x OC)

Filler : Other Soul

Notes de l'auteur :

Je vous laisse découvrir... pour un filler c'est vraiment un filler. Juste Lilas qui s'amuse. Bonne lecture.

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La musique tambourinait dans ses oreilles, mais il ne trouvait absolument pas cela désagréable. Bien au contraire, il se sentait complètement galvanisé par les corps qui se collaient au sien au rythme de la musique latine qui passait à ce moment précis au sein du club brésilien. Ses cheveux blonds étaient pailletés de sueurs, et sous les flashs de la boîte de nuit, on avait l'impression que des étoiles s'y étaient doucement déposées dessus, jurant avec le maquillage doré sur ses paupières. Son t-shirt juste au corps noir collait à sa peau à mesure qu'il dansait, la sueur coulant le long de son dos, accentuant les traits des muscules de celui-ci. Se déhanchant, c'était comme s'il avait perdu la notion du temps, trop occupé à profiter du moment présent, la musique l'entraînait un peu plus au loin à chaque fois.

Il avait l'impression d'être bien loin de tout ce qu'il pouvait être. Bien loin du joueur de volley-ball japonais qui avait rejoint son ami roux dans le pays d'Amérique du Sud. Il avait pris une semaine de vacances juste pour aller rendre visite à Shoyo, bien trop curieux suite à toutes les anecdotes que le petit rayon de soleil lui avait raconté au téléphone.

Lui aussi, avait voulu goûter au soleil brésilien, au doux sable des longues plages de Rio de Janeiro, aux cocktails aux noms farfelus, à l'ambiance dynamique des boîtes de nuit latines.

Et surtout, il voulait voir à quoi ressemblaient tous ces Brésiliens dont Shoyo vantait les mérites.

Il n'avait pas été déçu. En relevant la tête, ses yeux se promenèrent sur les visages bronzés, rendus sombres par le peu de lumière dans l'établissement, qui s'offraient à lui. Tantôt c'était un grand brun qui venait se dandiner à lui, ses mains se posant contre les hanches du blond, tantôt c'était une femme qui venait s'accrocher à son bras, ses hanches roulant au rythme des siennes.

Non, Miya Atsumu n'était définitivement pas déçu de son voyage. Pourtant, aucune personne n'avait retenu son attention plus de quelques secondes. Aucun n'avait cette petite étincelle dans son regard, aucun n'attirait les yeux bruns du passeur d'Inarizaki.

Cela ne le dérangeait pas, qu'un nombre incalculable de personne ne le rejoigne dans son espace personnel. Il aimait sentir qu'il avait du pouvoir sur les gens, un pouvoir de séduction certainement accentué par le pantalon noir qui collait à ses cuisses musclées, rendues ainsi par les nombreuses heures passées à s'entraîner.

Passant une main dans ses cheveux décolorés, le jeune homme lança un regard vers le bar. La touffe rousse de Shoyo ne s'y trouvait plus, et, en le cherchant des yeux, il le vit semblant être en grande discussion avec un grand noiraud, le bras de ce dernier posé sur le mur contre lequel Shoyo était adossé. Il semblait que le petit roux avait bien appris à utiliser la langue brésilienne.

Soufflant par le nez, Atsumu se fit la réflexion qu'il était temps pour lui de prendre une petite pause. Ils étaient arrivés assez tôt, afin que le jeune blond puisse mieux s'accoutumer aux gens qui s'activaient autour de lui selon le rouquin. Mais il devait déjà être tard et il n'arrivait pas à savoir combien de temps il avait passé à danser sans se soucier de quoique ce soit. Shoyo avait pris la bonne décision en s'échappant du Japon. Ici, au Brésil, le blond avait lui aussi l'impression d'évoluer, pourtant cela ne faisait que quelques jours qu'il était ici. Mais déjà, il semblait que le soleil du Brésil avait réussi à lui faire oublier les prochaines sélections du club dans lequel il voulait entrer.