Touching the Sun (Shoyo x OC)

AU LUCAYO - A pirate's Tale 1

Note d'auteur :

Lilas et moi vous présentons le ✨Multivers de Lucayo✨, et on commence très très bien dans un univers alternatif où Lucas et Shoyo auraient été des pirates. Bien sûr, n'importe qui pourra lire cette AU, puisque ça n'a rien à voir avec le volley-ball, donc pas de spoils merci Dieu !

Lilas vous apporte ce petit chez d'œuvre qui se présente en deux parties, elle en est totalement l'autrice !

Je me sentais de bonne humeur donc je me suis dis que j'allais partager avec vous cette petite histoire à part, en attendant le chapitre 10 qui va prendre plus de temps que prévu à cause de mes cours etc...

Profitez. 🏴‍☠️

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song : https://open.spotify.com/track/0AmA8MQue1LBuYZSAdBMsj?si=tyxWZH-oTr6wKEEwPW8mmw

Les vagues d'un bleu clair frappaient la cale de l'immense navire, le bois sombre qui le constituait craquait sous l'assaut ardent de l'océan. Le vent salé frappait les visages des hommes présents à bord, occupés à passer un coup de serpillière tandis que d'autres remontent la grande voile en tirant sur les cordes y étant accrochés par d'astucieux nœuds dont seuls les marins avaient le secret. La terre était proche, cela faisait plusieurs semaines qu'ils n'y avaient pas mit les pieds, l'effervescence de l'équipage sur le pont était palpable tout comme l'excitation que les hommes avaient de retrouver les plaisirs gustatifs et charnels qu'ils avaient délaissés pour leur vie de pirate.

À l'avant de la proue, un pied posé sur le mât de misaine,  le jeune homme aux yeux dorés semblait scruter l'océan devant lui d'un air rêveur. Le demi sourire amusé sur ses lèvres lui donnait un air arrogant que tout l'équipage lui connaissait, les larges manches de sa fine chemise blanche frottait ses avants-bras et, d'une pression sur son pied, il fit volte face.

Ses yeux d'une couleur hors du commun se levèrent pour observer ce qui était accroché au grand mât du brigantin. Les sept voiles noires étaient gonflées du vent marin, mais seule la brigantine, la plus grande des voiles, était surmontée d'un crâne coloré d'or. Si on y prêtait suffisamment attention, la longue barbe dont était affublée le crâne était en réalité faite de vipère à corne, tissée de fil d'or véritable. Fierté des pirates à son bord, cette voile faisait frissonner bon nombre d'autres matelots qui arpentaient les eaux du monde.

De toute sa hauteur, le grand homme aux courts cheveux noirs examina les hommes qui s'activaient autour de lui d'un air presque protecteur. Le plus jeune des matelots, un jeune garçon d'à peine la vingtaine les avait rejoint quelques jours plus tôt après que son précédent navire se soit fait couler par le brigantin aux dorures sur fond noir. La Vibora était non seulement la fierté de son jeune capitaine mais également celle de ses hommes, les contemplant, il sauta du pont du gaillard avant de se retrouver sur le pont, évitant ainsi de dévaler les escaliers encore mouillés à cause de ses bottes en cuir. Au milieu de ses hommes, le capitaine aux yeux dorés inspira l'air marin. Il s'était doucement mélangé aux odeurs de savon de Marseille noir qu'ils avaient volés lors de leur long voyage, et de celle de la bière espagnole qu'ils avaient achetés, pour trois fois rien, lors de leur escale.

D'après Alejo, leur timonier, ils ne devaient plus tarder à faire escale aux abords du Japon. Ils avaient traversé la mer Méditerranée en un rien de temps, s'étaient arrêtés en Italie pendant quelques jours avant de se faire poursuivre par un corsaire dont le capitaine de la Vibora avait déjà oublié le nom.

Il détestait les corsaires de toute manière. Ils n'étaient rien à ses yeux, sous le joug du gouvernement pour une lettre de marque, attaquant le moindre bateau dont le pavillon ne leur revenait pas.