ÉLIZABETH

Chapitre 11 - Orage

POINT DE VUE DE LIZ :

Il y avait de l'orage aujourd'hui, et je n'aime pas ça les orages.

J'étais en train de regarder la télé avec Ayden.

Enfin, je regardais la télé et Ayden était assis et regardait son téléphone.

- J'ai du mal à y croire, lança Ayden à son interlocuteur.

Je ne prêtais pas vraiment attention à sa conversation.

Un éclair éclata et je sursautais légèrement.

- Ça va ?

Je regardais Ayden.

Je n'étais pas certaine qu'il me parlait à moi, alors je me montrais du doigt.

Il esquissa un sourire avant de faire oui de la tête.

- Oui.

Il haussa les sourcils, ce qui montrait qu'il n'était que très peu convaincu par ma réponse.

J'ai peur des orages.

Moi ?

21 ans pourquoi ?

- On se rappelle dans la semaine, conclut Ayden avec son interlocuteur.

Quelques secondes plus tard, il raccrocha.

- Tu as réussi à dormir la nuit dernière ?

Je fis non de la tête.

C'était ma première séance hier, donc, en tout racontant, je me doutais bien que je ne dormirais pas.

Ça s'appelle remuer le couteau dans la plaie.

- C'est quoi le tatouage sur ton avant-bras ? demandai-je.

C'était le tatouage dont j'avais tracé le contour avec mes doigts hier.

C'était une sorte de serpent, mais je voulais surtout connaître sa signification.

Il me montra son bras en me demandant :

- Lequel ?

Il était à l'autre bout du canapé alors je m'assis à côté de lui avant de toucher le tatouage dont je lui parlait :

- Celui-là.

Je traçais le contour du motif avec mon index.

- Ce tatouage là, n'est qu'esthétique. Il me sert à recouvrir une cicatrice.

Je continuais de tracer le contour avec mon index.

Il bougea sans le vouloir et je fronçais les sourcils, avant de reprendre du début.

J'aime beaucoup les tatouages.

Il laissa mon index glisser sur son avant-bras :

- Tu arrives à me toucher c'est déjà ça, chuchota Ayden avec un sourire narquois.

J'esquissais un sourire.

- Ça m'apaise, répondis-je.

C'était la vérité.

J'étais concentrée sur l'encre, donc je ne prêtais pas attention à ce qui se passait autour de moi.

- Personne ne t'a jamais touché depuis ton ex ?

Je fis non de la tête.

Je me concentrais sur ma tâche.

Je sentis une pression légère sur ma cuisse mais je n'y prêtait pas attention.