ÉLIZABETH

Chapitre 22 - Ma Princesse

POINT DE VUE D'AYDEN :

- Un appât ?

Mon père répliqua :

- Dis moi Ayden, pourquoi tu veux autant l'a protéger ?

Je soufflais.

Et il ajouta :

- Tu sais ce que je pense.

Je m'en branle !

Je me levais, les mains dans mes poches attendant qu'il continue son petit discours dont je m'en bats les couilles.

Mais c'est mon père, alors j'écoute et je ferme ma gueule.

- Je pense que ton passé y joue en partie.

Je me frottais les yeux et le regardais dans les yeux.

N'ose même pas m'en parler.

Il murmura ensuite :

- Mais je pense surtout que c'est cette femme.

Cette femme.

Élizabeth Carter.

Elle était maligne, forte, indépendante et putain qu'est-ce que ça me faisait de l'effet !
Spencer avait été ma première vraie relation.

Je l'avais aimé.

Nous étions restés un petit moment ensemble.
Mon père l'appréciait fortement parce qu'elle savait tirer à l'arc.

Élizabeth sait tirer à l'arc également.

Elle est bien plus douée que Spencer d'ailleurs.

J'avais confié mon passé à Spencer mais j'avais rapidement regretter mon choix.

Elle m'avait tromper avec David.

David je l'avais toujours haïs je crois.

Bah depuis qu'il se tapait mon ex.

Spencer connaissait David depuis un long moment.

Cela faisait bien trois ans que j'avais quitter cette salope.

Trois ans que je regrettais d'être sorti avec.

Trois ans que je regrettais de lui avoir raconter mon passé.

Parce qu'à cause d'elle, je ne pouvais plus m'ouvrir, je n'y arrivais plus.

- Ayden, tu ressens des choses avec cette femme.

Je ne répondis rien avant de finalement lâcher :

- Elle ne servira pas d'appât.

Mon père soupira :

- Ayden soit raisonnable ...

J'explosais :

- Non ! Je ne vais pas la mettre en danger alors qu'elle arrive enfin à combattre son trauma !

Mon père se massa les tempes.

- C'est à elle de décider.

Il se leva et sortit de mon bureau.

T'es dans la merde Ayden.

Élizabeth est une vraie tête brûlée.

Elle n'a peur de rien si on fait abstraction de son trauma.

Et ça me fait flipper autant que ça m'excite.

Parce que je me dis que pour qu'elle en arrive là, elle a dû vivre des trucs sacrément intenses.