ÉLIZABETH

Chapitre 25 - Bénédiction ou Malédiction

POINT DE VUE D'AYDEN :

Un mafieux ne peut pas se permettre de tomber pour une femme. Parce qu'une femme peut facilement mener à la perte d'un homme.

J'avais baissé ma garde face à Élizabeth, et je regrettais. Je ne serais jamais l'homme dont elle a besoin.

Je suis un mafieux.

J'ai un réseau et des responsabilités.

Je n'ai pas de temps à perdre avec une femme.
J'avais un jour baissé ma garde face à une femme.

Spencer.

Avant que je ne me mettes avec elle, j'avais beaucoup d'estime pour elle.

Parce que c'était une femme, dans un milieu qui est relativement masculin.

Avec du temps et des rendez-vous avec elle, j'étais tombé amoureux.

Ouais, un mafieux amoureux. C'est risible hein ?

Au bout de plusieurs mois de relation, j'avais décidé de lui avouer mon passé.

Je lui avais parler d'elle.

Ma mère.

Quand j'avais une quinzaine d'années, ma mère a commencé à avoir une dépendance à la drogue et à l'alcool.

Mon père ne le savait pas puisqu'il était souvent, très souvent en déplacement.

Un jour, quand je rentrais d'un entraînement, je l'ai trouvée saoule, dans le salon.

Je ne comprenais pas son état, ce n'est qu'après que j'ai décrété qu'elle était éméchée.
J'avais tenter de l'a ramener dans sa chambre, mais à l'instant où je m'étais approché, elle m'avait frapper.

Frapper ... Ou tabassé plutôt.

Elle avait claquer son verre d'alcool contre la table basse :

- Putain Ayden casse toi merde ! avait-elle hurler.

Mais dès que je m'étais relevé du sol afin de me barrer dans ma chambre, elle m'avait planté son verre brisé dans le bras.

Mon tatouage à l'avant-bras.

Celui qui apaisait Élizabeth.

Ce tatouage servait à recouvrir cette fameuse cicatrice.

Je pensais que cet incident n'arriverait qu'une seule fois.

Mais ça a recommencé.

Encore et encore.

Pendant un an.

Deux ans.

Un jour, mon père est rentré de mission plus tôt que prévu. Quand il est arrivé dans le salon, ma mère était en train de me battre.
Il s'est interposé.

Il s'est pris un coup, puis quand ma mère a voulu s'en prendre encore une fois à moi, mon père lui a foutu une putain de balle dans le crâne.

J'aurais dû être triste que ma mère soit morte.

Mais je ne ressentais qu'une seule chose.

Un immense et profond soulagement.

J'ai parlé de mon passé à Spencer.

Je lui ai fais confiance.

Et elle, elle a raconter mon passé à David.

Mais pas qu'à David, elle l'a également raconter à plein d'autres mafieux.