Chapitre 19 - Mots Déclencheurs

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POINT DE VUE DE LIZ :

Trois jours s'étaient écoulés depuis la fête d'anniversaire du pater.

D'ailleurs, je trouve ça vraiment risible les fêtes d'anniversaires.

Tu invites des gens, que tu penses être tes amis alors qu'en réalité, plus de la moitié de tes fréquentations te vendraient pour toucher un SMIC.

Mais bon, le monde était rempli d'hypocrites, de menteurs, de profiteurs, de taupes.

C'était à chaque personne d'apprendre à se méfier des gens.

Soit proche de tes ennemis mais encore plus de tes amis.

Ma mère me répétait toujours cette phrase quand j'avais un doute sur quelque chose.

Je n'avais jamais vu de phrase aussi vrai.

Ce sont tes amis qui connaissent tes faiblesses et tes atouts, et ce seront les premiers à t'attaquer si ils en ont l'envie ou parfois même, le besoin.

Je pense que fêter un anniversaire c'est bien...

Quand on a en dessous de vingt ans.

Après, c'est limite narcissique et égoïste.

Il y a plus important que faire une fête pour célébrer son anniversaire.

Surtout dans la mafia.

Mais bon, chacun pense différemment.

Je n'avais jamais fêter mon anniversaire, pas parce que je n'avais pas d'amis, mais plutôt parce que je ne voulais pas être le centre de l'attention pendant une journée, ou même quelques heures.

J'arrivais à cerner rapidement les gens, puisque je les observe attentivement.

Mais, certaines personnes sont difficiles à comprendre et à décrypter.

Parfois, voir souvent, ce sont les personnes qui sont le plus entourés qui ont un grand manque de confiance en soi. Ils sont justement entourés, pour se persuader qu'ils sont appréciés.

Je suis une personne solitaire.

Pourquoi ?

Parce que l'avis des gens, je n'en ai strictement rien à battre.

Mais cela n'a pas toujours été ainsi, cette caractéristique, je l'ai créé moi-même.

J'ai appris à ne pas m'attarder sur le regard des gens avait sur moi.

Je vis bien mieux depuis d'ailleurs.

Après avoir enfiler une brassière et un legging de sport, je me rendais dans l'allée.

J'allais m'entraîner.

Seule.

Sans Ayden.

J'avais besoin de retrouver un peu de ma solitude.

J'avais mis mes lacets dans mes baskets sans les nouer bien sûr.

Faudrait que j'apprenne à les faire à l'occasion.

Je montais dans la Jeep que m'avait attribué Lyam pour la journée.

Je ne croisais personne dans la maison.

Mia et Aaron étaient en train de chercher une baraque pas très loin d'ici, pour que je puisse m'installer un minimum et pour faire venir quelques uns de mes hommes.

Ayden devait être dans son bureau. Je ne l'avais pas vu hier non plus
Lyam lui, était en train de bosser sur une affaire, sur la terrasse.

Je m'étais barré sans le dire à personne oui.

ÉLIZABETHOù les histoires vivent. Découvrez maintenant