Chapitre 24 - Dangereuse Provocation

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POINT DE VUE DE LIZ :

- Combien de temps ça va durer ? demandai-je.

Le brun retira sa main de ma cuisse :

- Une demi-heure environ, je pense.

Alors je ne suis pas très intelligente surtout en math mais si je ne m'abuse, une demi-heure ça fait trente minutes et trente minutes ça fait la moitié d'une heure.

Il va me toucher pendant une demi-heure.

Respire chérie.

Le brun prit l'aiguille qui allait servir à me tatouer.

- En ce qui concerne la douleur de l'aiguille, je ne peux pas te dire puisque cela dépend de chaque personne.

Il posa sa main sur ma cuisse pour qu'il se stabilise et puisse recouvrir toute ma cicatrice.

- J'y vais.

Je sentis l'aiguille rentrer en contact avec ma chair.

C'était désagréable, mais cela ne faisait pas si mal que ça.

Ça va durer trente minutes ma belle !

Ah oui, c'est vrai.

Cela picotait on va dire.

- Ça va ? me demanda Ayden.

- Mmh...

Ce qui me dérangeait le plus était sa main sur ma cuisse.

Il n'est pas Jérémy.

Alors que je sentis passer l'aiguille sur la cicatrice, un souvenir me revient.

Lame.

Je fermais les yeux et une larme roula sur ma joue.

Puis deux.

Puis trois.

Un océan de larmes.

[ ... ]

J'étais littéralement en larmes, la douleur était apparue environ dix minutes après le début de la prestation.

Les souvenirs étaient remontés aussi.

Je m'étais vraiment fais violence pour ne pas bouger d'un seul millimètre.

Ayden posa le matériel sur la table et revient vers moi.

- Tu es paralysé ? chuchota t-il.

Je tentais de bouger.

Mon corps résistait mais je savais que je pouvais bouger si je forçais.

- Un peu, mais ça va le faire.

Il passa délicatement son pouce sur ma joue pour retirer les larmes. Il fit de même avec ma deuxième joue juste après.

- Tu veux que je t'aide à bouger ?

Je fis non de la tête avant de me relever quelques secondes plus tard.

Je m'appuyais sur le siège pour m'assœir.

Ayden me prit les mains pour me lever :

- Je vais te mettre un pansement qui est fait exprès pour les tatouages.

Il s'accroupit avait de coller le pansement sur ma peau qui était maintenant recouverte d'encre.

Le pansement était totalement transparent.

Pendant qu'il rangeait le matériel, je m'avançais vers le miroir pour regarder mon tatouage.

Ayden l'avait réussi à la perfection.

ÉLIZABETHOù les histoires vivent. Découvrez maintenant