19 . lover's lake

545 22 4
                                    

EDDIE ET Morgane discutaient, assis l'un à côté de l'autre. Ils étaient adossés contre une grande pierre. Le jeune garçon trouvait refuge ici après tous les derniers événements.

  — Donc t'es une poule mouillée ? demanda Eddie en rigolant.

  — Je n'irais pas jusque là.

  — T'as quand même pleuré dans un centre commercial en tuant une créature du Monde à l'Envers.

  — Bla, bla, bla. Je savais que j'aurais dû ne jamais te raconter ça.

  — Non, non. T'as bien fait, je pourrais utiliser ça pour te faire du chantage.

  La blonde lui donna un coup de pied avant de croiser les bras en soupirant.

  — T'es drôlement belle aujourd'hui, blondasse.

  — T'essaie de faire quoi là ? demanda-t-elle en haussant un sourcil en direction de son interlocuteur.

  — Je te drague.

  — Sache que ça ne marche pas.

  — On m'a toujours dit de ne jamais perdre espoir.

  — Tu vas devoir désobéir à la règle, mon petit Eddie.

  — T'as déjà quelqu'un dans le viseur ?

  La blonde roula des yeux.

  — Occupe-toi de tes salades.

  — Non, Harrington, sérieux ?

  — Quoi ? Pourquoi tu dis ça ?

  — T'es devenue rouge quand j'ai dit son prénom.

  — Sale gosse.

  Le brun rigola, fier de sa blague.

  — Les gars ! appela Dustin. Ma boussole ne marche pas correctement.

  Steve accourra vers son ami tandis que les autres arrivèrent d'un pas moins rapide que celui de leur ami.

  — Est-ce qu'un portail du monde à l'envers est ouvert ? demanda Steve.

  — Allons voir, suggérai-je.

  La boussole emmena le groupe d'amis jusqu'au Lover's Lake. Un lac d'habitude paisible et tranquille où on se rendait principalement pour se détendre.

  S'ils suivaient ce que la boussole indiquait, ils finissaient direct dans le lac. Alors, ils durent faire des choix.

  — Qui y va ? demanda Max.

  — J'y vais, répliqua Steve en retirant son t-shirt.

  — T'es sûr ? reprit sa copine. 

  — Je vais ressortir en vie, ne t'inquiète pas pour ça.

  — Si tu le dis.

  Elle attrapa son t-shirt. Puis Steve plongea dans l'eau. Morgane aimait bien les poils qu'il avait laissé pousser sur son torse. Mais elle appréciait aussi quand il n'en avait pas. Elle appréciait simplement la personne qui avait ce torse, avec ou sans poil.

  Nancy et Morgane discutèrent toutes les deux en attendant que le brun revienne.

  — Je suis désolée qu'on passe moins de temps ensemble ces derniers temps.

  — C'est normal, Nancy. On a toutes les deux des trucs à gérer et c'est déjà cool que nous puissions faire ça ensemble.

  — Je ne veux pas que tu penses que je ne veux plus être ton amie.

𝐍𝐎𝐔𝐒 𝐃𝐄𝐔𝐗 -  𝐒𝐓𝐄𝐕𝐄 𝐇𝐀𝐑𝐑𝐈𝐍𝐆𝐓𝐎𝐍Où les histoires vivent. Découvrez maintenant