Saint Seiya - Démolition

Chapitre 17

Et boum ! Le chapitre 17 :)

Toujours dans la continuité de la soirée du chapitre 16, avec cette fois-ci une réflexion sur l'amour et les relations amoureuses. Ce chapitre m'a donné envie de réécouter le thème de "Love story"(que vous pouvez retrouver en début de ce chapitre) un film sorti en 1970 sur une très belle histoire d'amour entre un homme et une femme à New York. L'avez-vous vu ? :)

Spoil : une scène romantique également est prévu dans ce chapitre ;)

Sur ce, bonne lecture !

Shun était sur la terrasse, à profiter de l'air froid. Par chance, son pantalon treillis était suffisamment large pour lui permettre d'embarquer son cher carnet à croquis et quelques crayons durant leurs aventures. Il commença alors à dessiner le bayou. Au loin, il voyait un alligator dormir tranquillement, se laissant porter par le courant.

- Tout va bien ? Entendit-il une voix derrière lui

- Ah ! Euh oui... t'en fais pas, je ne faisais que dessiner ce que j'avais devant les yeux, répondit-il prestement en reconnaissant la voix de Johann.

Ce dernier sourit doucement et vint s'asseoir en face de Shun qui fermait son carnet.

- T'inquiètes ! Tu peux continuer.

- T'en fais pas, j'avais fini de toute façon, lui répondit le chevalier dans un sourire

Johann sortit alors une cigarette et commença à fumer. Ils pouvaient entendre le chant des oiseaux déjà réveillés depuis un bout de temps. Il devait être aux alentours de 3h du matin. Justine était rentrée chez elle et Deathmask dormait sur le canapé. Rapidement, ils parlèrent de tout et de rien. La conversation était facile entre eux et Shun se rendit compte qu'il aimait bien discuter avec Johann. Ce dernier n'était pas un compagnon désagréable : au contraire, il avait de la conversation et beaucoup d'humour. Si la discussion démarra par leur entraînement pour devenir respectivement sorcier et chevalier, elle dériva très vite sur leurs goûts musicaux, leurs hobbies, les études en psychologie du sorcier. Shun riait en voyant Johann ponctuer ses phrases de gestes comiques pour souligner l'absurdité d'une situation à l'université ou à son bar préféré de la Nouvelle Orléans, Oak & Jerry.

- T'as de la chance dans ces situations ! Moi à l'orphelinat ou sur l'île d'Andromède, le nombre de fois où on a souligné que j'étais différent ! répondit Shun dans un rire.

- Ah ouais ?

- Oui... toujours à souligner que j'étais le plus gentil, le plus sensible, le plus pleurnichard, etc. Puis avec Hadès, alors là c'est carrément devenu : le plus bienveillant, le plus pur. Sérieusement, j'avais l'impression d'être l'Immaculée Conception ! Avec un gros "PUR" inscrit sur le front.

Johann ria alors franchement, ce qui fit naître des frissons dans le ventre de Shun.

- Tu sais, je vais peut-être te décevoir... mais même si tes qualités sont très appréciables, tu n'es pas si différent que ça des autres personnes.

- Ah bon ? lui demanda Shun surpris

- Ben je t'ai observé durant la soirée et comme tout le monde tu pleures quand tu coupes un oignon, tu chantes en yaourt quand tu ne connais pas les paroles, tu sors des "Putain de bordel de merde de table !" quand tu te cognes le doigt de pied, tu retournes le vinyle dans un sens puis dans l'autre pour trouver la bonne face, tu vas avec tes chaussettes dans la salle de bain trempée pour ensuite dire "Oh mais quel con" et enfin tu es timide quand il s'agit d'aller danser devant des gens. Bref, tu es comme tout le monde, conclut-il