Y'a une scène post-crédit !

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Dans une forteresse en pierres noires, un être humanoïde regardait les dégâts que les chevaliers d'Athéna et les sorciers d'Hécate avaient fait aux hommes en fer. Il prit un membre semblable à une clavicule argentée, fit une moue et la jeta.

Il décida de quitter cette salle et d'aller rejoindre son maître. Aux premiers aspects, il était difficile de le décrire : est-ce que c'était un homme ? Est ce que c'était une machine ? L'effroi que vous causait son apparence vous murmurait que cela devait être les deux. Son corps était composé à la fois d'acier et de chair. La mâchoire par exemple était en acier tandis que le reste du visage était normal. Bien qu'il eût des vêtements, l'on pouvait constater que la quasi-totalité de son corps était en acier. Et cela faisait un bruit sinistre quand il marchait dans ses couloirs. Il passa devant une de ses salles appelés "salle de restructuration". Il pouvait entendre le hurlement d'humain dont le cerveau était arraché de leur boîte crânienne et installé dans un corps d'homme en fer. Il aurait bien souri de contentement s'il avait pu. Mais avoir le corps à moitié en acier demande énormément de sacrifice, dont celui de ressentir. Sacrifice qu'il a accepté sans hésiter pour son seigneur.

Il arriva à la salle du trône et demanda audience. Ce qui fut accepté. Il entra et vit son maître, de dos, en train de regarder une reproduction en énergie cosmique des personnes ayant pulvérisé son armée ainsi que les trois juges. C'était un homme à la forte carrure, aux yeux noirs comme l'ébène, aux cheveux et à la barbe bruns. Ses muscles semblaient démentiels, comme s'il pouvait vous briser les os d'une simple poignée de main. Tout chez lui respirait la fougue combatitive. Pourtant, son visage exprimait une certaine sérénité. Actuellement, il ne semblait ni en colère, ni haineux. Il observait, simplement. Perdu dans ses pensées. Puis, il finit par parler, d'une voix ferme :

- Que veux tu, général Héraklion ?

Le dénommé s'avança et posa un genou à terre :

- Seigneur Arès... Ils ont détruit tous ceux que nous avions envoyés. Et ils ont tué les trois juges que vous aviez ressuscités.

- Je suis au courant, oui. C'est dommage pour les juges cependant, je les aimais bien : fidèle à leur dieu, combatif...

- Pensez-vous que l'on ait une chance de remporter cette guerre sainte et annihiler les humains ?

Arès, le dieu de la guerre inspira, se tourna légèrement et continua de regarder la reproduction dorée. Héraklion se rendit compte qu'il observait une personne en particulier : Shun, le fils d'Hécate et ancien hôte d'Hadès. Puis il sourit.

- Nous n'avons envoyé que les soldats dédiés au "casse-pipe". Donc ce n'est pas une grande perte. Et puis, l'aide que nous avons fourni aux trois juges d'Hadès nous a permis de voir quelle était leur véritable puissance, dont à celui-là, dit-il en désignant Shun.

- Pardonnez moi maître mais c'est celui-là qui m'inquiète. Avez-vous vu sa force ?

- Oh oui. J'en ai été bluffé.

- Certes oui... Mais c'est notre ennemi, qui est un allié à ses deux Sanctuaires et nous ne...

- Insinue-tu que toi et tes douze camarades n'êtes pas suffisamment forts pour vaincre ces Sanctuaires ? Doutes tu de ce que je t'ai transmis ?

- Non bien sûr que non. C'est vous qui nous avez formé. Nous ne pouvons qu'être forts.

- Et bien il n'y a aucune raison de s'inquiéter. Face à vous, le Sanctuaire d'Athéna, mais aussi celui d'Hécate tomberont facilement.

Et Arès eut à nouveau un sourire énigmatique en regardant Shun :

- Et puis concernant notre petit camarade... Il ne faut jamais considérer l'ennemi comme quelque chose d'immuable. Tout peut changer. Un ennemi... peut devenir un allié. Il suffit juste d'être stratégique et d'avoir de la patience.

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Alors ? Z'avez apprécié cette petite scène ? ;) (oui j'avais envie de faire comme un Marvel).


Saint Seiya - DémolitionOù les histoires vivent. Découvrez maintenant