she knows

Chapitre 9

PDV Elizabeth :

Comme prévu, je passe de plus en plus de temps avec Harry et je dois avouer que j'apprécie de plus en plus sa compagnie. Il est drôle, intelligent et attentionné. On s'entend tellement bien que j'oublie parfois pourquoi j'ai commencé à passer du temps avec lui. Je sais que je devrais lui dire pourquoi tout ça à commencer mais je n'ai pas envie de tout gâcher. S'il le prend mal, il pourrait ne plus me parler et je ne veux pas prendre ce risque.

Je lui dirais peut-être dans trente ans quand on sera marié et qu'on habitera dans une grande maison avec deux enfants, un garçon et une fille, et un chat noir... si ça arrive un jour bien sûr !

Je suis coupée dans mes pensées par le concerné. Aujourd'hui, nous avons notre deuxième vrai rendez-vous.

Moi : salut Harry !

Harry : salut !

Harry me sourit et me tends un bouquet de tulipes oranges, mes fleurs préférées.

Moi : Harry, elles sont magnifiques, merci ! J'ai aussi quelque chose pour toi...

Je lui tends une petite boite, emballée avec un papier rouge sur lequel il y a des petits dessins de lions.

Moi : je les ai faits hier soir avec Hannah.

Il ouvre la petite boite dans laquelle est posée trois morceau de brownie. Il sort un morceau et mord dedans.

Harry : c'est délicieux, merci.

Notre rencart d'aujourd'hui n'est pas extravagant. Je n'avais pas envie de me retrouver mêlée à toute la population de Préaulard alors, nous avons décidé que nous allions juste passer du temps dans le parc de Poudlard et aller jusqu'au lac où nous nous arrêterons sûrement pour admirer la vue.

Pendant notre balade nous parlons de tout et n'importe quoi : de cuisine, de Quidditch, du temps qu'il fait, des cours, des professeurs, de nos amis, des gens que nous n'aimons pas, de nos animaux et de notre famille.

Harry : je suis content d'avoir rencontré les Weasley, je ne sais pas si j'aurais supporté de passer deux mois entiers chaque année chez mon oncle et ma tante.

Moi : comment c'est arrivé...

J'hésite à continuer, c'est un sujet assez délicat. Mais Harry m'invite à continuer.

Moi : je sais que tes parents ont été tué par Voldemort alors qu'il voulait essayer de te tuer mais pourquoi... tu n'étais qu'un bébé.

Harry soupire et réfléchis, il ne sait pas par où commencer.

Harry : tout a commencé à cause d'une prophétie. Quand j'étais bébé, Voldemort a appris l'existence d'une prophétie qui parlait de lui et de moi. Cette prophétie dit que ni moi, ni lui ne peuvent vivre si l'autre survit. Alors, il s'est dit qu'il allait me tuer comme ça, c'était réglé.

Il a l'air triste et en colère alors, je lui prend la main pour le réconforter.

Moi : mais il a échoué.

Harry : c'est grâce à ma mère, elle a fait barrage pour me protéger et ça a fait un genre de bouclier magique qui à empêcher Voldemort de me tuer et l'a « détruit » au passage.

Moi : je suis désolée...

Harry : ce n'est pas de ta faute.

Moi : je sais mais je suis désolée quand même.

Harry : merci.

Nous arrivons près du lac et nous asseyons au bord de l'eau.

Moi : ça t'arrive parfois de rêver de ce moment ?