Chapitre dédié à DieynaDiouf3 ma filleule 💖
"La querelle entre parents fume et ne flambe pas"
Deux jours sont passés depuis la venue de ma tante. Deux jours d'attente. Deux jours durant lesquels, nous étions en position défensive vis à vis de mon père. Mais ce dernier comme à son habitude est resté indifférent. Nous savions que l'attente n'était pas anodine, il était sûrement entrain d'analyser la situation.
Je me prépare pour aller chez Hélène vu que la fête c'est pour le lendemain. J'allais y passer la semaine comme elle l'a demandé à mon père. L'idée ne m'enchantait pas trop mais je ne peux aller à l'encontre des ordres de mon père. Une fois fini, j'allais les retrouver dans le salon pour dire au-revoir.
-Au-revoir à la semaine prochaine.dis-je en partant
-Attends Aziza. Je dois vous parler avant que tu ne partes.
J'eus immédiatement des sueurs froides. Le moment de vérité a sonné. Je m'assis en face de ma mère. Tout mes frères étaient là et Ousseynou.
-Comme vous devez le savoir ma sœur m'a parlé du comportement que vous avez eu vis à vis d'elle. J'ai été vraiment déçu de la manière dont vous lui avez parlé. Vous lui avez manquer de respect alors qu'elle ne vous disait que la vérité.
-Mais....commencai-je mais ma mère m'interrompit d'un regard.
-La voilà la preuve. Aziza, je pensais que tu étais la plus droite et la plus disciplinée de mes enfants. Mais je vois bien que tu caches ton caractère derrière ce visage d'ange. Mais je ne vais pas vous blâmer car ce n'est pas de votre faute. C'est votre mère qui ne vous a pas éduqué comme il fallait.
Il vient vraiment de nous mettre tous en colère. C'est notre père certes mais il ne devait point dire celà. Il blâme ma mère pour notre éducation et lui il était où tout ce temps ? N'eût été ma mère, j'aurai déjà répliqué. Je peux tout cautionner mais si quelqu'un veut voir mon vrai visage, il n'a qu'à s'attaquer à ma reine.
-Je me demande quelle genre de mère es tu Mariama? De un tu as failli à l'éducation de Abdoul Malick parce que c'est de ta faute si il a eu à forniquer. De deux tu t'es permis de laisser passer une faute si grave. Comment veux-tu que tes enfants soient dans le droit chemin si tu les pardonnes tout. Aucune punition pour eux. Je t'ai trouvé dans ce salon entrain de rire avec lui comme s'il était la huitième merveille du monde. Mariama sache que tes enfants sont ordinaires, ils n'ont rien de spécial. Arrête de les idolâtrer. Et une dernière chose, ma sœur n'est pas ton égale que ce soit la première et la dernière fois que tu lèves la voix sur elle et que tu te permettes de l'insulter, toi et tes enfants.
-ÇA SUFFIT cria Abdoul Malick
-S'il te plaît Abdoul Malick supplie ma mère.
-Non maman. Je suis désolé d'aller à l'encontre de tes ordres mais il faut qu'une personne lui dise la vérité.
J'essuyai mes larmes prête à attendre mon frère déverser sa colère, notre colère.
-A aucun moment de ton discours, tu n'as dit nos enfants. Tu t'es permis de dire tes enfants comme si ma mère les avait eu toute seule. Tu dis que maman a failli mais elle au moins elle a été là pour nous éduquer. Tu étais où lorsqu'elle nous éduquait. Tu étais où lorsqu'elle nous apprenait à marcher, à nous débrouiller, à nous apprendre à prier. Mes frères sont des enfants, mais moi j'ai toujours été là. J'ai vu depuis tout petit comme tu te comportais avec notre mère quand ta famille était dans les parages. Et je peux te jurer que cette fois-ci je suis assez grand pour ne pas te laisser faire. Pourquoi être avec une femme si tu ne lui fais même pas confiance ? Si tu accordes plus de crédit à une divorcée doublée de menteuse et triplée de voleuse qu'à la propre mère de tes enfants ? Il y a des choses que je ne dirai jamais devant mes frères mais tu sais bien que toi et moi on se connait parfaitement. Tu oses me traiter de forniqueur et toi alors très cher? Ne me fais pas dire des choses que je ne voudrai pas évoquer. Et tu sais comme on dit tel père tel fils. Je ne fais que suivre tes pas. Et laisse moi te dire que tu es un mauvais père.
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Le Chemin Vers Le Bonheur
General Fiction> (Douglas Kennedy) Étais-je prêt à être heureux ? Atteindre le bonheur dans la misère, dans la douleur? Douleur occasionnée par un viol. Et comme l'a dit Haruki Murakami, > Mais la douleur n'exclue pas la recherche de bonheur. Et le bonheur dépend...