Le Chemin Vers Le Bonheur

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Chapitre dédié à blackshadooow25 ❤️ liroum diam.

Un proverbe chinois dit: <<Si les princes savaient parler, et les femmes se taire, les courtisans dire ce qu'ils pensent, et les domestiques s'effacer, tout l'univers serait en paix>>
Ce proverbe renferme un sens profond surtout lorsqu'il parle du silence de la femme.

L'exemple est là devant moi. Nous vivions en paix depuis une semaine maintenant. Abdoul Malick et El hadj Assane sont revenus vivre chez nous sur demande de ma mère. Elle dit vouloir avoir l'œil sur eux pour éviter d'autres dérapages. Mais il a fallu que mon père qui, je le rappelle, n'a toujours pas parlé du problème avec nous et n'a pas écouté les excuses de Abdoul Malick, a informé sa sœur c'est à dire ma tante la mère de Ousseynou du problème de mon frère.

Et la voilà assise dans le salon en face de nous tous en se permettant de donner son avis dont on pouvait vraiment se passer.

-Mariama je te jure que Malick m'a déçu. De tes enfants c'est le seul que j'ai toujours considéré comme mon fils. Je l'ai aimé comme j'aime Ousseynou ici présent. Et lui qu'est ce qu'il fait? Il va aller mettre son pénis un peu partout, sans même  penser à toi .....

-Jacqueline l'interrompit ma mère. Il y a des enfants dans ce salon, modère ton langage.

-Non Mariama, il n'y a pas d'enfants ici même ta petite fille c'est qu'il a fourré son pénis dans la chatte de quelqu'un pour qu'elle puisse tomber enceinte.

-Aoudhou bilahi mina Sheytan Rajim. Soubkhanallah Tata, nous n'avons pas besoin d'explication.

-Tu la fermes mal élevée. Tu n'as pas à me dire ce que je dois faire. En plus elle veut me mettre en mal avec mon Créateur avec ses Soubkhanallah. Méfie toi de moi.

Je préférais me taire car elle ne mérite en aucun cas que je perde ma salive et nous décidâmes juste avec des regards échangés que nous ferons tous pareils.

Ma mère, mes frères et moi avons toujours su communiquer avec le regard. En présence d'autres personnes, ma mère nous faisait passer un message sans même ouvrir la bouche. Nous savions quand nous taire, parler ou même quitter les lieux juste en lisant dans ses yeux.

-Tu as vu n'est ce pas ? Tu crois avoir bien éduqué tes enfants alors qu'ils sont impolis sans aucun respect pour leurs aînés. Tu m'as toujours reproché de ne pas avoir su éduquer mon fils. Tu m'as parfois rabaissée parce que tu t'es prise pour une meilleure mère que moi. Mais regarde tes enfants. Ta petite dernière pue l'insolence à des kilomètres. Issa se prend pour un gosse de riche à nous faire des crises d'adolescence. El hadj Assane semble calme mais on sait tous qu'il a pris tout de toi, ton arrogance et ta forfanterie. Abdoul Malick ici présent, n'est qu'un fornicateur. Il vagabonde dans les rues couchant avec filles sur filles et croyant être un bon musulman. Ousseynou ici présent est le seul que tu n'as pas pu mettre sous ton joug. Car mon sang coule dans ses veines. Et même si tu l'as éduqué, il n'entrera jamais dans ta bêtise. Ton aîné par contre ça se voit que ce n'est point le fils de mon frère. C'est le plus imbécile de tes fils. Il dit avoir fait une formation militaire alors que l'on sait tous que c'est un putain de vendeur de drogues.

Le salon était tellement calme que chacun percevait les battements cardiaques de son voisin. Si on était dans un cartoon on verrait la fumée sortir de nos nez tellement on fulminait de colère. Mais aucun de nous n'osait ouvrir la bouche car ma mère ne nous y avait pas autorisé.