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Chapitre dédiée à @talibécheikh28. Ma Ndiémé d'amoukh❤️ liroum diam





Cela faisait maintenant deux semaines depuis que maman a été hypertendue. Mais alhamdoulillah elle va bien beaucoup mieux maintenant. Cette semaine nous avons été en pleine composition du premier semestre. Ça ne me stressait pas vraiment mais je n'ai pas passé beaucoup de temps avec maman. Mais là c'est fini. Je vais profiter du peu de répit qui suit là semaine des compositions pour passer plus de temps avec elle.

-Wa Ma comment tu vas? T'es resplendissante en tout cas. Yangi Shine instant yi.(Tu brilles en ce moment)
-Tu ne cesseras de m'étonner maintenant c'est ma beauté qui te reste?
-Ma toi aussi comment puis je ne pas m'intéresser à ta beauté si j'en suis confrontée tous les jours à travers celle que je dégage. Regarde moi, je suis la beauté en personne et ce sont tes allèles qui ont œuvré pour cela.
-Pourquoi tu n'es pas modeste?Et tu veux dire que ton père n'a pas contribué dans ta beauté ?
-Maman toi aussi. Je n'ai pas dit ça ne mélange pas les choses. Mais entre nous sa contribution est minime par rapport à la tienne. Ma sérère à la noirceur d'ébène.Mariama Sarr Sarra mboundou diam Kangou yale faniam,faniam djégué mbelator(Traduction please🤧)
-Toi là je ne sais pas pourquoi tu fais mes éloges avec ton sérère bizarre là mais tu veux quelque chose.
-Autant dire que je suis intéressée. Mais je te jure que je ne veux rien.

Elle me regardait de manière suspicieuse attendant que je dise ce que je voulais. Mais pour une fois, j'avais fait ses éloges en sérère par simple plaisir. Je voulais égayer sa journée vu que ces dernières semaines, n'ont pas été les meilleures qu'elle a passé. Ele me fixait du genre parle mais je ne faisais que la regarder en souriant.
-Et sérieusement tu ne veux rien? Toi Azizatou.
-Je te jure.
-Le monde a changé dit elle en riant. Mais de toute façon moi j'ai quelque chose à te dire.

J'aimais pas ça, là non. Quand ma mère emploie ce ton c'est que c'est sérieux et moi avec le sérieux ça fait deux.Je la regardais juste pour qu'elle sache qu'elle avait mon attention.
-Eh bien jeune fille, dis toi qu'aujourd'hui je suis allée voir ton oncle pour lui rembourser mes frais d'hospitalisation. Et là à ma grande surprise,il me dit que non c'est toi qui lui avait remis l'argent. Donc je reviens pour vérifier là où je garde l'argent et je trouve tout intact. Maintenant tu vas me dire où est ce que tu as pris cet argent ?

Là je suis cramée et elle ne va pas aimer ma réponse surtout que je serai obligée de parler de mon frère. Mais j'avais pas le choix. Je ne comptais pas mentir à ma mère ça jamais. Donc je lui racontais tout.

-yow Aziza Bidiar dang ma yabb wala dang ma mine? Mane mi Sarr teye diomi na(Aziza Bidiar tu te fous de ma gueule ? Je suis choquée) Je ne sais pas si tu es devenue folle ou si tu t'es prise pour une minijusticière pour régler les problèmes des autres. De un si ton grand frère dilapide son argent c'est son problème, il n'a qu'à crever de faim je m'en fous car j'ai accompli mon devoir envers lui. De deux c'est à ton grand frère de veiller sur toi et non le contraire. De trois...
-Ma c'est bon. Ne te mets pas dans cet état.
-Tu sais quoi je ne suis pas ton égale ose m'interrompre encore une fois.
Je me calmais illico presto et me fit toute petite parce qu'elle sortait ces griffes en ce moment mieux valait se protéger des égratignures.
-Je disais de trois ce n'est pas toi qui nous a mis au monde mais bien le contraire. C'est à nous d'accomplir notre devoir de parents à ton égard et non le contraire. Je parle elle se permet de payer mes frais d'hospitalisation. Je te jure que t'es audacieuse et tu n'en fais qu'à ta tête. Mais tout est fini maintenant. J'ai encore du mal à croire que tu te prives de nourriture pour les besoins de ton frère. Non là vraiment je n'y arrive pas. Ki wané woul yène.
Elle ne cessait de parler tandis que moi j'étais muet comme une carpe en attendant que la tornade passe.
-Ecoute moi bien. Voilà tes trente mille fais en ce que tu veux. Autre chose même si ton frère meurt de faim, je ne te le pardonnerai pas si tu lui donnes ne serait ce qu'un centime.
-Mais maman là tu exagères un peu non.
-Redis moi ça et tu verras. Tu joues à l'héroïne n'est-ce pas ? Dis moi où cela t'a mené? Tu fais cela de gaieté de cœur certes mais au fond tu espères en retour l'affection de ton frère? Je sais tout ce qui se passe dans ma maison. Ne me prenez pas pour une conne. L'affection quelle qu'elle soit ne se quémande pas. Les gens doivent t'aimer naturellement pas à travers des gestes ou des mots que tu leur dis surtout s'il s'agit de ton frère.
Ma fille l'amour fraternel est très différent de l'amour que l'on ressent vis à vis des autres. L'amour fraternel est inné en nous, on naît avec. C'est comme l'amour parental.Alors que toutes les autres formes d'amour survienne à un moment de notre vie et on le cultive, on s'y adapte.
Ton frère devrait avoir honte de son comportement vis à vis de toi. Mais il verra lorsque la vie le frappera de plein fouet. Ce jour là il comprendra. Pour le moment laisse faire le chose et arrête moi tes bêtises d'ange gardien tu veux.
Je ne fis qu'hocher la tête pour lui montrer mon accord. Mais ses paroles m'ont secoué. Elle avait raison encore une fois. Elle est pleine de sagesse.
-Mais maman reprend l'argent je t'en prie.
Elle refusa catégoriquement et je m'y attendais. Mais je savais comment faire.
-Maman avec tout ce que tu viens de dire tu ne penses pas que je dois recommencer à zéro et revoir mes priorités. De plus si j'ai cet argent, je pourrai être tenter de le donner à mon frère.
-T'as raison, je vais le garder pour toi.
Je la serrai dans mes bras sans rien dire sachant pertinemment que je n'allais jamais reprendre cet argent.
-Maman une dernière requête. Ne va pas parler à mon frère après ça. Ne le blâme surtout pas. Je ne veux pas d'histoire tu sais comment il est.
-Laisse moi gérer mon fils. Le reste ne concerne que moi.
Le débat était clos cette fois ci.

Le Chemin Vers Le BonheurOù les histoires vivent. Découvrez maintenant