- 4 Octobre, 8h05 -
Je dois dire que je suis assez fière de moi sur ce coup là. Nous avons fait un trajet de dix heures de base, en huit heures. Nous nous sommes relayés entre Harry et moi trois fois histoire qu'on se repose un peu chacun notre tour, mais c'est sûr qu'avec personne sur les routes, de nuit, en Ferrari, à deux cent sur l'autoroute tout le long, on fait rapidement le trajet. Là c'est moi qui conduit et Harry se repose alors que nous arrivons sur le périphérique parisien. Heureusement qu'il est assez tôt et que donc il n'y a pas beaucoup de monde car nous sommes tout de même un mardi, et les français sont les spécialistes pour les embouteillages et c'est tellement agaçant. Bref, je réveille doucement mon ami quand nous entrons dans la capitale.
Harry: on est où ?
Moi: arrivés.
Harry: ah ouai ?
Il regarde autour de lui et les beaux immeubles haussmanniens commencent à se dessiner de plus en plus autour de nous, avant qu'on ne voit apparaître dans le paysage la Tour Eiffel, il est tôt donc le ciel s'éclaircit tout juste et le soleil ne montre que ses premiers rayons, alors nous faisons le tour pour nous arrêter dans un café tout près des Champs Elysées qui s'appelle le Matignon. Nous sommes accueillis chaleureusement et installés sur une table sur les derrières de la terrasse pour éviter d'être trop remarqués, ce qui n'est pas plus mal. Apollon est assit à mes pieds et on lui apporte directement une gamelle d'eau, ce que j'apprécie.
Harry: je viens rarement en France, mais c'est tellement beau.
Moi: ouai ça je le sais que tu ne viens pas souvent, et d'ailleurs les fans français s'en plaignent beaucoup j'avais vu. Mais c'est plus à l'échelle Européenne que les gens ne sont pas très contents là dessus. (Excusez-moi c'était personnel et ça avait besoin d'être dit.)
Il sourit gêné car je sais qu'il est d'accord, mais en même temps je sais aussi que ce n'est pas lui qui décide, donc je ne lui en tiens absolument pas rigueur.
Serveur: *en anglais* Monsieur, Madame, que désirez-vous ?
Moi: je vais vous prendre un grand crème avec un pain au chocolat et un verre de jus d'orange s'il vous plaît. *demandais-je en lui rendant sa carte*
Harry: et je vais vous prendre un thé à la menthe avec des œufs et du bacon s'il vous plaît. *dit-il en lui redonnant la carte aussi*
Moi: on ne change pas un anglais qui gagne n'est-ce pas !
Mon ami rigole et le serveur sourit avant de s'en aller.
Harry: il est à quelle heure déjà le premier défilé ?
Moi: 10h30, donc on doit être au grand palais pour 10h.
Harry: eh bah nickel on peut prendre notre temps.
Moi: oui.
Je lui sourie et notre petit déjeuner ne tarde pas à arriver. Nous continuons de discuter des défilés que je vais donc faire aujourd'hui tout en mangeant et après une bonne heure et demie passée en terrasse à papoter, il est temps pour nous de partir direction le grand Palais, là où a lieu tous les défilés Chanel depuis bien longtemps. Nous allons payer et prenons la voiture pour partir, le trajet n'est pas long, mais je vois que nous sommes très regardés quand nous arrivons devant. Je m'arrête devant le parvis et sors la première alors que trois hommes de la sécurité arrivent en courant, l'un me demande les clefs de ma voiture pour qu'il puisse aller la garer ailleurs, ce que je fais, puis je me fais escorter par les deux autres hommes de l'autre côté de la voiture où Harry sort avec Apollon attaché en laisse. Je prends mon chien et remets bien mon foulard toujours sur ma tête avec mes lunettes de soleil. Mon meilleur ami ferme sa portière avant de me donner son bras. Nous avançons entourés de deux personnes de la sécurité, et surtout, entourés par une foule de paparazzis et de personnes venues voir les invités. Tous nous appellent de tous les côtés mais je ne fais que prendre la pose quelques instant avant que l'on ne rentre et qu'on ne nous conduise aux loges.

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Poison {Larry Stylinson}
FanfictionHarry et Louis mènent leur vie à peu près tranquillement, vivants entre leurs arrangements de contrats et leurs arrangements de couple, ils survivent tel qu'ils le peuvent, toujours à l'abris de tous "soupçons". Mais malgré cela, tout n'est pas tout...