Poison {Larry Stylinson}

51.

- Le soir même -

Nous sommes en fin de soirée et je dois dire que cette soirée était vraiment superbe. Giulia et Gabriele sont arrivés vers dix-neuf heures, nous avons pris l'apéritif après leur arrivée. Elle m'a offert un beau petit bracelet argenté avec mon prénom inscrit dessus que j'ai de suite accroché et que je compte bien garder avec tous mes autres que j'ai déjà, et Gabriele m'a offert un bouquet de roses roses qui sont mes préférés avec dedans une petite carte écrite par lui.

"Bianca,
Je te souhaite un merveilleux anniversaire, tu mérites tout le bonheur du monde. Je suis heureux de passer de nouveau cette soirée si spéciale en ta compagnie.

Gabriele Xx."

Il est vraiment très gentil. Puis après cela nous avons entamé la soirée qui s'est super bien passée. Nous avons discuté, rigolé, mangé, ma mère avait fait ce que je préfère à manger, des légumes préparés à la poêle avec de l'huile d'olive et des pains pita fait maison. Il avait d'autres choses aussi mais c'était super. En dessert elle a ramené le gâteau que nous avons fait ensemble avec Paola et Matias l'après-midi même, un gâteau au chocolat qui n'était pas mauvais malgré les quelques coquilles d'œufs et les grammes de sucre en trop. Bref, cette soirée était géniale, jusqu'à il y a quelques minutes. Alors que nous étions entrain de débarrasser, je me suis de nouveau sentie nauséeuse, j'ai donc quitté doucement la pièce et je suis montée m'enfermer dans la salle de bain avant d'une fois de plus tout redonner dans la cuvette. Mon mal-être passé, je me rince la bouche et m'appuie sur le meuble du lavabo en me regardant. Je fixe mon reflet, laissant mes yeux divaguer sur mon ventre. C'est clairement impossible. Je ne peux pas. Mais je ne peux pas rester comme ça non plus. Je soupire en fermant les yeux un instant, avant qu'on ne me surprenne en frappant la porte.

Gabriele: Bianca ? Est-ce que tout va bien ?

Moi: oh oui ne t'inquiète pas !

Je me ressaisis rapidement et sors de la salle de bain avant de lui sourire et de monter dans ma chambre. J'attrape une paire d'escarpins blancs Jimmy Choo que j'ai déjà mis pour ma soirée avec Gabriele, moins hauts que ceux que j'avais aujourd'hui donc plus pratique. Une fois ceux-ci enfilés, je m'approche de l'escalier et entend Giulia dire au revoir à ma mère ainsi que Gabriele. J'attends qu'ils partent, je prends un cardigan en laine d'Harry que je lui ai piqué avant de repartir de Paris, puis je descends au salon et vois mon frère endormi sur le canapé, ma sœur près de lui absorbée par la télé et qui s'endort aussi. Je regarde l'heure, vingt-trois heures trente. Je peux entendre ma mère qui fait la vaisselle, j'en profite alors pour descendre et sortir. Je respire un bon coup et remonte ma rue direction la pharmacie à une rue d'ici. J'essaye de ne pas traîner, j'y arrive vite et achète ce dont j'ai besoin avant de repartir, ça rangé sous mon cardigan bloqué par mon bras contre moi. Je rentre rapidement chez moi et je peux voir que mon frère et ma sœur ne sont plus au salon. Il n'y a plus que ma mère qui regarde la télévision en buvant son thé.

Maman: tu es sortie ? Je pensais que tu étais partie dormir.

Moi: oui j'avais besoin de prendre l'air.

J'enlève mes chaussures avant de venir l'embrasser.

Moi: encore merci pour cette journée et cette soirée maman, c'était génial.

Maman: mais de rien chérie, c'est normal. Ça m'a fait plaisir de te voir pour ton anniversaire.

Je lui sourie tendrement avant de lui envoyer un baiser et de monter doucement. Je m'enferme dans la salle de bain une nouvelle fois, c'est fou comme je n'aime toujours pas cette sensation. J'ai l'impression de revenir en arrière et je n'aime pas ça, mais bon. Je m'installe sur la cuvette des toilettes et ouvre ma boîte avant de lire la notice, puis je me décide et fait ce qu'il faut. C'est quand même horrible de se dire que la meilleure ou la pire chose qu'il peut vous arriver dans votre vie vous est annoncé en cinq minutes sur un petit bâton en plastique. Ça n'a pas d'âme, c'est triste. Morbide. Je le suis là non ? Il faut que j'arrête de penser quand je suis dans cet état.