Chapitre douze

19 1 0
                                    

Je me fait réveiller le lendemain matin par mon frère.

-Heidi ?

-Oui ?

-Ton bras saigne.

-Putain. Merci Paul.

Je vais à la salle de bain, les yeux encore collés. Je suis effarée par tous les bleus violacés qui couvrent mes bras et mes cuisses.

-Tu veux que j'appel quelqu'un ? Demande-t-il.

-Je veux juste te prendre dans mes bras.

Malgré que je soit plus vieille que lui, il est plus grand que moi, en même temps du haut de mon mètre soixante dix, je ne dépasse pas grand monde.

-Tu as besoin de parler Hei' ?

-Non, ça va Paul. Même si ça n'allait pas je ne te le dirais pas, je ne veux pas blesser les gens de ma famille en disant que ça va mal.

-Ok, je serai toujours là pour toi Heidi.

-Je n'en doute pas une seconde Paul.

Je me détache de lui puis part sous la douche (il est évidemment parti). Je m'habille (un pantalon noir, un tee-shirt à fines bretelles noir et reste à pied nu) je sort, il y a Michael.

-Salut Mike, tu est venu chercher ta veste ?

-Oui.

Je lui tend, il me souris.

-Merci. Luke m'a dit qu'il allait bientôt arriver. Dit-il.

-D'accord.

-Je vais y aller alors.

-Moi aussi. Dit Paul.

-Quoi ? Non, ne me laissez pas seule avec lui !

-Vous devez parler, vous en êtes où là ? Vous êtes en couple ou séparé ? Heidi, il as besoin de te parler et toi aussi, tu as sûrement besoin d'entendre sa voix, on dirait une petite biche effarée sur une bretelle d'autoroute,  ne le prend pas mal, mais tu est perdue sans lui et ça se voit... Et lui aussi il est perdu sans toi. Dit Michael.

-D'accord.

Ils partent. Luke arrive environ une heure plus tard.

-Heidi ?

-Luke ?

-Je...

-Ne me dit pas que tu m'aime plus que tout ou alors que tu ne peux pas vivre sans moi, je ne veux pas entendre ces paroles de beau parleur malgré que tu sois magnifique, je veux simplement te dire que ça m'a fait connaître encore pire que la douleur d'une jambe cassé ou alors d'une opération de la cuisse à cause d'un accident à vélo, juste, que tu me dise que tu est encore amoureux d'Aleisha, c'est encore pire Lucas, c'est la pire chose qui m'ait arrivé en terme de douleur.

-Je t'aime.

-Mais moi aussi je t'aime.

J'enroule mes bras autour de son cou puis le serre contre moi.

-Je t'aime Luke, je t'aime, je t'aime, je t'aime.

Il passe sa main dans mes cheveux.

-J'ai mal. Dis-je.

Mes bras me faisaient horriblement mal.

-Où ?

Je lui montre mes poignets.

-Là.

Il pose délicatement sa main sur mes cicatrices puis les caressent doucement.

-Je t'aime. Dit-il.

I Hate YouOù les histoires vivent. Découvrez maintenant