Depuis plusieurs minutes maintenant, Inui avait le dos collé au mur plaqué dessus par le corps de Koko. Sans relâche, sans presque aucune pause pour respirer tant la tension était intense, ils mélangeaient leur salive. Autant qu'ils le pouvaient et que leur respiration pouvait leur permettre, ils s'embrassaient, ils faisaient ressortir tout ce qu'ils ressentaient que ce soit le fait de détester l'autre ou d'être attiré par lui, ils noyaient ce flot de questionnements en se perdant dans le plaisir de faire danser leurs langues. Comme l'autre jour, embrasser jusqu'à ne plus respirer, embrasser jusqu'à en crever, c'était tout ce qui comptait. Les lèvres, la bouche, la langue, le corps, à ce moment précis, l'un était à l'autre, ils s'appartenaient. Inui laissait balader ses mains sur le torse du brun sans pour autant passer sous son habit. Koko, lui, continuait d'embrasser sa perle à pleine bouche, il attrapa avec vitesse les poignets du blond pour les placer au dessus de sa tête eux aussi contre le mur.
De sa main libre, Hajime prit le menton du mannequin entre son index et son pouce pour faire lever son visage parfait et lui donner le libre-accès à son cou et sa peau pour l'instant si blanche. Sans attendre plus longtemps, le styliste commença à passer avec sensualité et une certaine lenteur dans le seul but de rendre fou et de séduire son adversaire sa langue sur son cou dont la couleur était si proche de la neige. Comprenant ce que venait d'entreprendre Koko, Seishu fit basculer sa tête en arrière qui rejoint le reste de son corps, il était à sa merci, il voulait que Kokonoi ne s'arrête jamais, il souhaitait l'avoir tout entier rien que pour lui... Seulement, il désirait plus que tout gagner le jeu qu'ils s'étaient lancés. Alors il mit toute sa force pour défaire ses poignets de l'emprise de la main d'Hajime puis passa ses bras sous ses cuisses de façon à le surélever. Le cou du mannequin était maintenant tinté d'un rouge violacé et leurs corps étaient en ébullition. Sans protester, Koko s'empara une nouvelle fois de la bouche de sa proie mordillant de temps à autre sa lèvre inférieur et soupirant dans leurs multiples baisers.
Inui avançait à travers la maison de Koko. Il l'a connaissait déjà par-cœur, il avait vécu deux jours chez lui. Sans se décrocher des lèvres d'Hajime, il poussa comme il pouvait la porte de la chambre ne voulant pas lâcher le brun. Les bras du styliste s'étaient noués autour de la nuque d'Inui pour approfondir leurs baisers mais l'un d'eux se détacha pour refermer à la volée la porte de la chambre. À peine fut-elle fermée que le dos de Kokonoi la percuta. Ils ne respiraient plus mais ce n'était pas grave. Leurs lèvres étaient gonflées mais ce n'était qu'un détail. Ils avaient le souffle court mais cela aussi n'était que secondaire. Ils avaient trop chaud, voulaient au plus vite se séparer des tissus gênants qui les empêchaient de s'emparer entièrement du corps de l'autre. Leurs bassins ne cessaient de se percuter, l'excitation grandissait de seconde en seconde. La douleur qu'avait ressenti le brun suite au contact violant contre la porte n'était plus important, son désire pour Seishu, lui, était bien réel. Ils avaient mis le jeu en pause, ils voulaient le contact de l'autre, leur corps, entendre leur voix, se perdre dans un regard emplie de luxure. À côté de cela, rien ne comptait.
-T'avais pas des rendez-vous aujourd'hui Koko ?, souffla le blond entre deux baisers.
-Si mais on s'en fou, t'es plus important, lâcha l'autre en faisaient taper l'arrière de son crâne contre la porte suite à un nouveau contact de la langue d'Inui contre son cou.
Ce n'était pas de l'amour, ce n'était pas de l'affection, ce n'était pas forcément de l'attachement par contre, ce n'était pas non plus de la haine... C'était un mélange, de l'envie, de la provocation, on pourrait même dire que c'était une tactique pour gagner du terrain. Souvent nous disons que l'amour et la haine ne sont séparés que d'une ligne, une simple trace au sol à franchir, Inui trouvait Koko détestable mais Inui avait aussi envie de Koko et comme beaucoup de gens le savait, aller contre ses envies nous ruine de l'intérieur.
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Tu n'as pas de prix
Fanfiction" - Je vais faire de toi un diamant Inupi." Tout cela n'était qu'un jeu. Le premier qui se laissait séduire par l'autre perdait. Un jeu aux règles détestables, aux principes imparfaits. C'était le jeu auquel avaient décidés de jouer Koko et In...
