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elle se réveilla dans la même position où elle s'était endormie.

il était réveillé.


elle le trouva contre elle, elle rougit en se souvenant de leurs ébats de la veille.

il la serra contre lui en la voyant réagir ainsi : - ah lucy.... tes réactions sont trop mignonnes...

elle écarquilla les yeux en entendant cette remarque du guerrier, il lui donna une tape sur les fesses.

il s'écarta et s'habilla rapidement : - tu as eu mal? lui demanda t-il sans la regarder.

elle rougit et se jeta sur ses vêtements en vérifiant toutefois qu'elle n'avait pas saigné pendant leur rapport.

elle soupira discrètement en ne voyant aucune trace de sang sur ses cuisses.

il se retourna et la dévisagea : - est-ce que je t'ai fait mal?

elle secoua la tête : - pas du tout...

il sourit et regarda le ciel déversant toujours des trombes d'eau : - allons-y... plus haut, il doit neiger.... nous avons perdu beaucoup trop de temps...

il eut un doute et s'arrêta net dans son propos, il se retourna vers elle : - cette histoire de perte... ça se reproduira quand?

elle rougit : - dans un mois... si je ne suis pas...

elle se mordit la langue, il s'approcha d'elle et lui remonta le menton : - si tu n'es pas quoi?

elle détourna le regard : - si je ne suis pas enceinte... finit-elle.

il pencha la tête sur le côté et haussa les épaules : - je serai content si tu es enceinte... ma mère moins... c'est certain...

elle devint écarlate : - je ne veux pas être enceinte... qu'est-ce-que je deviendrai avec un enfant?
il fronça les sourcils : - comme toutes les femmes du monde, tu l'élèveras....

elle le frappa à l'épaule : - et vous?

elle n'osa pas lui demander s'il l'épouserait.

il haussa les épaules : - quoi, moi? tu veux savoir si je le reconnaîtrais...?

elle n'avait même pas imaginé qu'il puisse ne pas le reconnaître, il le vit à son expression.


il recouvrit le feu avec de la terre.

elle l'arrêta avant qu'il ne s'élance sous la pluie.

elle était au bord des larmes : - si j'ai un enfant... vous le reconnaîtrez....?


il la poussa dehors et la souleva pour la hisser sur le cheval., il grimpa derrière elle et lança l'étalon au galop.

lucy se pencha pour voir si plue suivait, elle faillit tomber.


il lui hurla de ne pas bouger.

elle se retourna : - où est plue? je ne le vois plus.... cria t-elle à cause de la pluie battante.

il lui montra un point blanc loin devant eux, elle soupira de soulagement : - ne refais plus ça... j'ai failli ne pas te retenir, imbécile...

elle baissa la tête, blessée par le ton du jeune homme.

ils ne firent aucune halte, malgré la pluie.

lucy était très mal, elle avait l'impression de ne pas pouvoir se réchauffer.

elle claquait des dents depuis des heures.

elle se tourna vers le jeune homme et se colla contre lui pour lui voler de sa chaleur. il mit son bras autour d'elle pour ne pas qu'elle tombe.

il se pencha vers l'oreille de la blonde : - regarde, il y a de la neige, ici....

elle se tourna pour regarder le manteau blanc et blêmit : - grey....

il fut surpris par l'appel de la jeune fille, il fit ralentir son cheval.

elle leva les yeux vers lui : - grey... j'ai trop froid...

il prit une couverture dans une de ses sacoches et la recouvrit. il vit les lèvres bleues de la blonde, il secoua la tête : - tu es si fragile, lucy... pesta t-il.

elle ouvrit la bouche et plissa les lèvres : - vous ne craignez pas le froid, vous?... comment vous faîtes?

il se mit à rire : - je viens des terres du nord... je suis habitué à ces températures.. je trouve même qu'il fait particulièrement doux...

elle secoua la tête : - et bien moi je crois que je vais mourir de froid..... je ne veux pas aller chez vous...

il arrêta le cheval et ne la lâcha pas du regard : - comment ça?

elle le frappa sur le torse et tenta de descendre : - ça fait des heures qu'on est sur ce cheval... sous une pluie battante... c'est pas humain... et en plus, vous êtes un butor, grey.... je ne veux plus jamais que vous posiez la main sur moi... je ne savais pas qu'il existait des hommes qui ne reconnaissaient pas leurs enfants!

il l'empêcha de bouger, soupirant : - c'est quoi, pour toi, les enfants qu'on appelle des bâtards?

elle vit rouge en comprenant : - laissez-moi descendre... hurla t-elle

il ne bougea pas : - je reconnaîtrai nos enfants, lucy... je te le promets.... arrête de crier comme ça.... et si tu as froid, je t'achèterai des habits plus chauds, tu ne mourras pas de froid... continuons, nous ne sommes pas loin des terres de mon père, nous y serons en sécurité...

elle arrêta de gesticuler dans tous les sens : - nous allons arriver chez vous?

il hocha la tête : - dans trois ou quatre jours...

elle fut surprise : - les terres de votre père sont gigantesques....

il haussa les épaules : - oui... c'est un comte très puissant...

elle se mordit la lèvre : - pourquoi étiez-vous si loin de chez vous? pourquoi êtes-vous venu chez moi?

elle n'avait jamais pensé à lui poser cette question.

il repensa à natsu et aux conseils de polyussica de ne pas révéler à la blonde que le jeune homme était vivant.

il se passa la main sur la nuque : - j'ai participé à la guerre qui a déchiré notre pays..... ça fait des années que je ne suis pas rentré chez moi...

elle se figea : - mon frère est mort à cause de la folie des hommes, dit-elle en baissant la tête.

il savait qu'elle pensait au comte dragnir, il regarda vers elle en fronçant les sourcils : - tu as un frère, lucy?

elle secoua la main : - je ne veux pas parler de lui, sa perte me fait encore trop de mal.... vous avez des frères et des soeurs, vous?

il sourit : - oui... un demi-frère... il est pire que moi, je ne sais pas si tu vas l'apprécier....

elle serra la couverture contre elle, il lui frotta le dos pour la réchauffer.

elle lui sourit : - vous êtes quelqu'un de gentil....

il faillit tomber du cheval, tellement il fut surpris : - il y'a deux minutes, tu me hurlais dessus... tu as changé d'avis?

elle hocha la tête : - vous avez promis de reconnaître nos enfants... si nous en avons, ajouta t-elle en rougissant. et vous me frottez le dos pour ne pas que j'ai froid.... je trouve ça gentil...

il ne sut pas quoi lui répondre, il soupira et chercha un endroit où ils pourraient passer la nuit.

il vit une maison où de la fumée sortait de la cheminée, il se dirigea vers cette dernière.

un homme brun en sortit, il reconnut le jeune maître du château et lui sourit.

grey lui serra la main : - salut macao... ça fait longtemps que je ne t'ai pas vu...

l'homme des champs sourit : - entrez, messire... vous êtes donc de retour?

grey hocha la tête et se tourna vers la blonde, il l'aida à descendre.

macao fut mal à l'aise devant la blonde, elle lui tendit la main : - bonjour... je m'appelle lucy heartfillia.... je suis...

grey la coupa en soufflant : - c'est ma domestique...

macao ouvrit la bouche en voyant la blonde fusiller du regard son jeune maître.

macao ouvrit sa porte et invita grey à entrer. il hésita pour lucy qui ne bougea pas.

grey lui tendit la main sans se rendre compte des sentiments de son intendant.

Esclave malgré elleOù les histoires vivent. Découvrez maintenant