Jour 9 - sur le bonheur

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Le bonheur est un état émotionnel agréable, équilibré et durable dans lequel se trouve quelqu'un qui estime être parvenu à la satisfaction des aspirations et désirs qu'il juge importants. Il perçoit alors sa propre situation de manière positive et ressent un sentiment de plénitude et de sérénité, d'où le stress, l'inquiétude et le trouble sont absents.

Le bonheur est un état qui a été étudié en biologie, en psychologie, en sociologie ainsi qu'en philosophie.

La notion de bonheur traverse toute la pensée occidentale depuis Socrate, mais elle évolue sensiblement au fil du temps. On peut distinguer quatre grandes phases.

- C'est ce qu'on peut notamment lire sur la page Wikipédia du terme « bonheur ». On peut aussi y lire l'histoire et l'évolution du concept, sa construction étymologique, et les penseurs qui y ont consacré réflexions et écrits. Il me semble d'ailleurs que j'ai eu un cours de deux heures en philosophie sur le bonheur. C'est une notion qui a occupé beaucoup de penseurs et d'auteurs au cours des derniers siècles. Le bonheur a toujours questionné. Et il a toujours été là. Mais le bonheur est finalement quelque chose de très abstrait, selon moi.

Je n'avais pas grand-chose à dire sur le bonheur, au sens théorique. Je pouvais simplement dire que le bonheur est quelque chose que j'ai déjà pu ressentir dans ma vie. Et que c'est quelque chose de très plaisant à ressentir. Cela provoque tout un tas de choses dans notre corps. D'un point de vue scientifique, les gens diraient que cela provoque la production de sérotonine. Ce n'est qu'une fois rentrée chez moi que je me suis questionnée davantage sur cette question du bonheur. J'avais alors cherché la définition de sérotonine, qui était un terme que j'employais sans savoir de quoi il s'agissait réellement. Puis, je suis allée relire les passages de mon cours de philosophie sur le bonheur.

J'ai d'ailleurs pu, en redécouvrant mes cours de philosophie, relire qu'Aristote était le penseur du juste-milieu, concept qu'il liait au bonheur, puisque, pour lui, le bonheur n'était pas possible sans juste-milieu. Pour Aristote, le bonheur était la finalité suprême de la vie, que chacun recherchait.

Epictète, quant à lui, proposait à ceux voulant trouver le bonheur de toujours faire la distinction entre ce qui dépendait d'eux et ce qui n'en dépendait pas. Le sage était, pour lui, celui qui ne se préoccupait que de ce qui dépendait de sa personne.

Je vis même quelques notes qui donnaient les caractéristiques du bonheur. Cela me rappela ma première année à l'université, et cela me fit sourire. J'étais tellement jeune, comme beaucoup d'autres étudiants arrivant à l'université cette année-là... Mais j'étais aussi si insouciante sur la vie d'adulte. Non pas que je me considère réellement comme une adulte à l'heure actuelle, bien au contraire. Pour beaucoup de choses, j'ai encore l'impression d'être une enfant. Je ne sais pas toujours comment les choses se passent dans ce monde d'adultes. Mais le souvenir de cette première année, me faisait ressentir ce bonheur. J'étais remplie de rêves, de certitudes, d'envie... Certes, certaines choses ont changé depuis. Mais c'est un souvenir heureux dont je voudrais me rappeler les jours où le bonheur se fait rare.

Je finis par refermer mon cours de première, que j'avais ouvert sur mon ordinateur, et me décidai de retrouver quelques vieux écrits que je conservais dans mon carnet ou sur mon ordinateur. J'avais comme ce besoin de retourner là où j'avais commencé et de me rappeler l'évolution qu'il y avait eue jusqu'ici. Puis, cela me permettait de renouer avec la jeune femme d'à peine dix-huit ans, que j'étais en arrivant ici et de me rappeler quelques rêves que j'avais enfuis dans un coin de ma tête pour ne plus y penser. J'y passai la nuit.  

Défi 30 jours - L'expérience d'Ottie (Titre provisoire)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant