One piece : le journal

Chapitre 10 : Chaleur

Et pour la première fois depuis un certain moment, je n'avais aucune couvertures qui me recouvrit. La nuit les angoisses étaient plus forte, la noirceur laissait le champ libre. Je finis par m'endormir, la peur au ventre.

PDV Luffy :

Deux journées avaient passées depuis ce jour là. Personne ne m'avait de nouveau surpris en train de vomir, j'avais réussi à ne pas tousser devant les autres et j'avais réussi à éviter les deux consultations que Chopper m'avait demandé chaque matin. Je ne m'étais évanoui que six fois si on comptait tout à l'heure. Miraculeusement quand j'étais tombé dans les pommes personne n'était là. À part deux fois où j'étais seul avec Zoro. Il n'avait alerté personne et était resté avec moi ; il n'avait pas paniqué. En même temps il finissait par prendre l'habitude lui aussi. Et je m'en voulais de lui faire subir ça. C'est pour cette raison que j'avais solidifié mon masque, consolidé mon rôle. Cependant devant Zoro, il y avait toujours des choses qu'il devinait malgré tout. J'en avais surement déjà trop laissé paraître. Et je l'évitait de nouveau...Un peu, pas autant qu'avant et surtout pas pour les mêmes raisons. La chaleur des son corps que j'avais chercher pour lutter contre le froid saisissant qui ne me quittait plus, était précisément la raison de mon évitement. J'avais trop chaud, et j'avais vraiment du mal à endurer sa chaleur en plus. Sinon rien n'avais réellement changé, seulement deux choses me venais à l'esprit ; les symptômes s'étaient aggravés et maintenant j'avais chaud. Après tout c'était normal, tout le monde avait chaud en ce moment.

Il était dix-huit heures, le soleil avait presque finit d'effectuer sa course pour aujourd'hui. Mais malgré ça la chaleur restait pesante. J'étais seul sur la tête de Lion. Et la chaleur augmentait tous les jours un peu plus, et pour tout dire je la supportais mal. Il n'y avait personne, j'étais seul. Alors pour cette fois je m'autorisa à juste ouvrir ma chemise pour laisser le vent me rafraichir doucement. Mes mains tremblaient un peu alors je galéra à déboutonner la veste. Les battants tombèrent de chaque côté de mon torse. Je sentais la brise sur ma peau, mais elle ne me rafraichissait pas. J'étais déçu. Je soupira et ferma les yeux en décidant de tout de même profiter de ses caresses.

Zoro : Ben alors, qu'est ce que tu fais ? Tu bronzes ?

Je sursauta et referma aussi vite que possible ma veste. Une panique foudroyante m'avais saisit la gorge et le stress m'électrocuta le ventre.

Zoro : Tout va bien. Tout va bien.

Je le regarda et me détendit. Mon cœur battait vite.

Zoro : Je voulais pas te faire peur, désolé.

Luffy : Non c'est moi j'aurai pas dû ouvrir ma veste.

Zoro : Pourquoi tu l'as fait d'ailleurs ?

Luffy : Pour profiter du vent.

Zoro : C'est vrai que ça fait du bien.

Il releva la tête et ferma les yeux en savourant le souffle salé. Il était beau comme ça. Je m'adossa contre la crinière orange et le regarda un fin sourire aux lèvres. J'avais de la chance de l'avoir.

Zoro : Eh ben alors, t'en fais une tête de canard.

Luffy : Mais c'est que t'es très beau qu'est ce que tu veux.

Zoro : Uhm...

Il fit mine de réfléchir et se rapprocha de moi.